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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 2.1876

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Nr. 5
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Trivier, S.: Stèle funéraire attique
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Martin-Daussigny, E.-C.: Victoire de bronze du musée de Lyon
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https://doi.org/10.11588/diglit.25049#0120

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— 112 —

parenté cle l’ornementation architecturale avec celle clu petit aque-
duc, qui amenait les eaux à la clepsydre du monument élevé à Athè-
nes par les soins d’Andronicos Cyrrhestès.

S. TRIYIER.

VICTOIRE DE BRONZE DU MUSÉE DE LYON.

(Planche 29.)

En 1866, des travaux de dragage exécutés à Lyon dans la Saône, quartier Per-
rache, près du pont Napoléon, et sous la direction de M. Jacquet, ingénieur des ponts
et chaussées, amenèrent la découverte d’une statuette de la Victoire, haute de 22
centimètres. Ainsi que tout ce qui se trouve dans nos fleuves, cette charmante
figure revenait au Domaine, la ville de Lyon n’y avait aucun droit. M. l’Ingénieur
en fit mention dans son rapport au Ministre qui répondit de la déposer provisoi-
rement au Musée municipal ; ce qui fut fait.

Plusieurs mois se passèrent ainsi, et enfin, sur la demande de M. le Préfet du
Rhône, une décision ministérielle en date du 6 mai 1867 assura définitivement ce
bronze intéressant au Musée de Lyon, à la condition qu’il ne pourra recevoir une
autre destination sans l’autorisation de l’administration supérieure.

Nous avions remarqué de suite que cette Victoire est exactement dans l’attitude
de celles que l’on voit placées sur les colonnes de l’autel d’Auguste, représenté sur
les médailles du premier siècle; aussi plusieurs archéologues pensèrent que la pose
était trop exactement celle des Victoires de l’autel des Césars, pour que cette figure
ne fît pas partie d’une représentation en petit de ce monument. Cette explication,
que nous avions proposée dans le principe, ne nous satisfaisait pas. En inscrivant
le bronze sur le catalogue du Musée, il fallait lui donner une attribution exacte,
et expliquer à quel monument il pouvait avoir appartenu. Faisant appel à tous
nos souvenirs d’Italie, et surtout de Rome, il nous sembla reconnaître dans l’atti-
tude de cette figure une ressemblance parfaite avec une des enseignes romaines
représentées sur la Colonne Trajane. L’ouvrage de Santi-Bartoli sur ce monu-
ment n’étant pas à Lyon, nous eûmes recours à celui de M. Frœhner sur le même
sujet, et nous trouvâmes à la page 71, dans le dessin d’un des bas-reliefs figurant le
passage du Danube sur un pont de bateaux, la représentation de huit signiferi ro-
mains dont l’un porte le vexillum, étendard formé d’une pique au haut de laquelle
est fixée une traverse d'où descend une pièce d’étoffe frangée, et drapée sur les
bords. A l’extrémité de la pique et reposant sur le milieu de la traverse, est la sta-
tuette d’une Victoire ailée, exactement dans l’attitude de notre bronze et dont la di-
 
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