ESTAMPILLE DE DOLIUM
CONSERVÉE AU MUSÉE D’ALGER
La note de M. L. Renier, sur le‘procurateur impérial Q. Ae-
lius Aelianus (1), me décide à publier un dessin de l’estampille que
l’éminent épigraphiste y mentionne incidemment, en rappelant
qu’elle a été l’objet d’une étude spéciale de sa part dans la livraison
d'août 1853 de la Revue Archéologique. Le lecteur fera bien de se re-
porter d’abord à cet ancien article, dans lequel il doit s’attendre à
trouver et trouvera effectivement des rapprochements pleins d’in-
térêt, qui resteront tels malgré les rectifications que je viens apporter
aux données premières de la question. C’est le privilège des bons
esprits de dire des choses instructives, alors même qu’il leur arrive,
par hasard, de se tromper sur des faits qu’il ne leur a pas été donné
de pouvoir contrôler eux-mêmes.
L’inscription dont il s’agit
CCOTNANISARINIANJ
OPYSDOLIAREEXPRAEDISAYGN
— c’est ainsi que 1 ’Akbar d’abord et ensuite le Moniteur la publiè-
rent en 1853 — fut expliquée dans la Revue de la manière sui-
vante :
Caii COTZu NAN1 SABINIANI
OPYS DOLIARE EX PRAEDHS AYGusti Nostri
et l’auteur de l’article ajoutait, non sans une grande apparence de
raison : « Je ne suis pas parfaitement certain de la lecture des pre-
(1) Revue archéologique, octobre 186/j.
X.
30
CONSERVÉE AU MUSÉE D’ALGER
La note de M. L. Renier, sur le‘procurateur impérial Q. Ae-
lius Aelianus (1), me décide à publier un dessin de l’estampille que
l’éminent épigraphiste y mentionne incidemment, en rappelant
qu’elle a été l’objet d’une étude spéciale de sa part dans la livraison
d'août 1853 de la Revue Archéologique. Le lecteur fera bien de se re-
porter d’abord à cet ancien article, dans lequel il doit s’attendre à
trouver et trouvera effectivement des rapprochements pleins d’in-
térêt, qui resteront tels malgré les rectifications que je viens apporter
aux données premières de la question. C’est le privilège des bons
esprits de dire des choses instructives, alors même qu’il leur arrive,
par hasard, de se tromper sur des faits qu’il ne leur a pas été donné
de pouvoir contrôler eux-mêmes.
L’inscription dont il s’agit
CCOTNANISARINIANJ
OPYSDOLIAREEXPRAEDISAYGN
— c’est ainsi que 1 ’Akbar d’abord et ensuite le Moniteur la publiè-
rent en 1853 — fut expliquée dans la Revue de la manière sui-
vante :
Caii COTZu NAN1 SABINIANI
OPYS DOLIARE EX PRAEDHS AYGusti Nostri
et l’auteur de l’article ajoutait, non sans une grande apparence de
raison : « Je ne suis pas parfaitement certain de la lecture des pre-
(1) Revue archéologique, octobre 186/j.
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