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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 18.1865

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Nr. 3
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Aquarone, J.: The fine arts quarterly review: [Rezension]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18742#0300

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THE FINE ARTS

Q UARTERLY

'revue anglaise des

R E V I E W

a Gazelle des Beaux-Avis ne saurait voir avec indifférence les
efforts tentés par d’autres dans la direction où elle s’est elle-même
engagée depuis plus de six ans. Tout ce qui se fait dans l’intérêt
de l’art a des titres à son attention, et cette attention est acquise
d’une manière toute particulière aux travaux qui ont pour objet,
comme les siens, d’en propager le goût, d’en éclairer et d’en défendre les vrais prin-
cipes, d’en élucider l’histoire. Il ne peut y avoir trop d’ouvriers de bonne volonté
appliqués a cette tâche immense, et les nouveaux venus y sont les bienvenus.

C’est donc avec un vrai plaisir que nous avons vu naître et que nous venons signa-
ler à nos lecteurs une publication importante qui paraît vouloir essayer en Angleterre
l’œuvre à laquelle la Gazette s’est consacrée en France.

La Fine Arts Quarterly Review ne donne que trois numéros par an, en janvier,
en mai et en octobre. C’est un système qu’ont adopté avec succès plusieurs grandes
revues anglaises. On ne pourrait guère, croyons-nous, l’appliquer en France, où il
serait difficile, au moyen de communications aussi rares avec le public, de saisir sur
lui une influence réelle. Chez nous, cet être moral, peu définissable, qui constitue l’unité
d’une publication périodique et lui donne une vie indépendante, en quelque sorte, des
individus qui viennent tour à tour y déposer le produit de leur intelligence, ne peut
guère se former qu’à la condition de se montrer et de s’affirmer à des intervalles plus
rapprochés. Autrement, on risquerait fort d’être oublié déjà au moment où l’on vien-
drait donner un nouveau signe de vie.

En Angleterre, il y a de grands exemples qui doivent rassurer à cet égard; et le
long espace qui sépare entre eux les appels faits à l’attention du public est considéré
comme une promesse de travaux sérieux, mûris, destinés à durer.

L'éditeur^ ou, comme nous dirions, le directeur du Fine Arts> M. Woodward, est
libraire ordinaire de la reine, et chargé de la conservation des collections artistiques
du château de Windsor.

La difficulté de trouver des renseignements un peu abondants et certains sur les
précieux objets confiés à sa garde lui fit sentir, dit-il, la nécessité d’entrer en commu-
 
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