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Übersichtsartikel

Interessantes zum Früchte- und Gemüsekonsum

Published Online:https://doi.org/10.1024/0369-8394.94.44.1723

Ein erhöhter Früchte- und Gemüsekonsum wird mit einer protektiven Wirkung bezüglich der Entwicklung der meisten chronischen Erkrankungen assoziiert (kardiovaskuläre Erkrankungen, Krebs, Diabetes mellitus Typ 2, Übergewicht und Adipositas). Die protektiven Effekte sind wahrscheinlich durch die vermehrte Zufuhr an essentiellen Nährstoffen und Phytochemikalien bedingt. Dem Essmuster, charakterisiert durch einen hohen Konsum an Früchten und Gemüse, kommt ein höherer protektiver Stellenwert zu als einzelnen Nahrungsmitteln oder Nährstoffen resp. den Phytochemikalien. Die Zufuhr an Phytochemikalien sollte nicht durch Supplemente, sondern durch Nahrungsmittel sichergestellt werden. Bei Einnahme von grösseren Mengen von isolierten Phytochemikalien können u.U. toxische Effekte auftreten. In der Schweiz ist der Konsum von Früchten und Gemüse eher rückläufig und liegt in der Regel weit unter der «Five a Day»-Empfehlung. Dieses Konsumverhalten wird sich unweigerlich in den Krankheitstrends widerspiegeln.

An increased fruit and vegetable consumption might be associated with a protection for the development of chronic diseases. The postulated mechanisms of this protection are multiple and no single mechanism can be identified. It is important to remember that the protection is mediated by the ideal combination of nutrients and phytochemicals in fruits and vegetables and not by a single chemical component. Accordingly it is more wise to eat fruits and vegetables instead of isolated compounds in pharmacological dosage.

Une consommation augmentée de fruits et de légumes est associée à un effet protecteur contre la plupart des maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, cancer, diabète sucré type II, excès pondéral et obésité). Les effets protecteurs sont probablement dûs à un apport augmenté de substances nutritives essentielles et d'agents phytochimiques. Une nutrition caractérisée par une consommation élevée de fruits et de légumes a une valeur protectrice plus élevée que la prise de substances individuelles ou d'agents phytochimiques. L'apport en substances phytochimiques ne devrait pas être assuré par des suppléments mais au contraire par la nutrition. L'ingestion d'une trop grande quantité d'agents phytochimiques isolés peut avoir, entre autre, des effets toxiques. En Suisse, la consommation de fruits et de légumes tend à diminuer et se situe très en dessous des recommandations de «five a day». Ce comportement alimentaire va se répercuter inévitablement par une augmentation de l'incidence de certaines maladies.