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Cet ouvrage collectif présente le management du capital immatériel sous différentes perspectives, correspondant aux sept chapitres de l’ouvrage. Ils traitent du capital immatériel au niveau des organisations ou au niveau des nations, dans le contexte européen ou africain. Le premier chapitre est une revue de littérature, s’appuyant sur les théories de l’implication et de l’engagement, présentant le développement des ressources humaines et l’implication organisationnelle liée. Le second chapitre présente les résultats d’une étude empirique menée à partir des pratiques des entreprises en matière de gestion du capital immatériel (mesuré par les pratiques de GRH, l’innovation et la communication) dans les huit pays de la zone UEMOA. Le chapitre trois considère le rôle de la marque en tant qu’actif immatériel et plus spécifiquement la question du lien entre RSE et capital-marque de deux marques basées au Mali. Le chapitre quatre traite de la problématique et des enjeux de la construction sociale du capital immatériel dans les états financiers. L’étude repose sur l’analyse du jeu des acteurs en matière de reconnaissance des incorporels acquis lors de regroupements d’entreprises au moment de la première application du référentiel IFRS en France. Le cinquième chapitre établit un lien entre le capital immatériel et la performance économique d’un pays. Il précise les composantes du concept de capital immatériel national (CIN) : capital humain, capital structurel et capital relationnel, avant de présenter les efforts des Etats africains sous forme d’indicateurs de mesure du CIN et d’étudier la contribution de chaque indicateur à la performance économique des Etats (mesurée par le revenu par habitant). Le sixième chapitre considère les conséquences de la bonne (mauvaise) gouvernance, en tant qu’actif immatériel, sur la performance financière et commerciale des entreprises. L’étude empirique est réalisée auprès de cent-vingt entreprises maliennes. Le septième et dernier chapitre présente la culture en tant qu’actif immatériel d’une nation. Il considère ses conséquences sur l’évolution et le fonctionnement des modèles de management et de gouvernance des sociétés et des entreprises. Le modèle de la renaissance africaine est également présenté.