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Obstruction intermittente de l’œsophage due à un égagropile

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Obstruction intermittente de l’œsophage due à un égagropile

par J. Durieux

Le très banal accident que constitue l’obstruction de l’œso¬ phage, dans l’espèce bovine, dépend pratiquement, dans tous les cas d’une déglutition. Il peut arriver cependant que l’obstruction se produise à la faveur de la rumination. C’est un cas de ce genre-que nous rapportons ici.

Une vache pie-noire, 7 ans, vêlée, arrivée à la ferme deux jours auparavant, présente le 17 septembre une «crise d’œsopha-gisme » aussi violente que soudaine. L’animal, à bout de chaîne, la tête allongée sur l’encolure, le facies anxieux, attire l’atten¬ tion par des beuglements prolongés; il est un peu météorisé et en proie à de gros efforts de régurgitation n’aboutissant qu’au rejet de salive spumeuse. Cette crise dure vingt minutes au moins et rétrocède sans traitement, l’animal reprenant presque aussitôt un habitus normal.

Des accès analogues se répètent les jours suivants, jusqu’à trois fois par jour. Fait à noter, ils ne surviennent qu’au cours de la rumination. Leur durée varie de vingt minutes à une heure et demie et leur rémission est toujours spontanée. Certaines jour¬ nées se passent sans crises et, dans l’intervalle de celles-ci, toutes les fonctions digestives s’accomplissent normalement; état géné¬ ral et sécrétion lactée ne sont pas sensiblement influencés.

A plusieurs reprises nous sommes appelé pour examiner l’ani¬ mal, mais les circonstances veulent que chaque fois, nous arri¬ vons après le dénouement de la crise.

Bien qu’assez précis, les commémoratifs ne suffisent pas pour nous conduire sûrement dans la voie du diagnostic. S’agit-il de manifestations d’œsophagisme auxquelles pourraient évidem¬ ment correspondre ces crises intermittentes à base d’anxiété, de dysphagie et d’efforts de régurgitation ? Ou bien sommes-nous

Bul. Acad. Vét. — Tome XXVII (Avril 1954). — Vigot Frères, Editeurs. 3

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