Adolescence et culpabilité « je t’aime, moi non plus… »

Chronique d’une souffrance institutionnelle

DOI : 10.35562/canalpsy.959

p. 7-9

Texte

« Institution je te hais, mais aime-moi, et surtout garde-moi… », tel semble être le cri d’un certain nombre d’adolescents placés en foyer à la suite des carences de leur environnement familial. Ceci exprime l’éminente confusion chez eux des sentiments d’amour et de haine, ainsi que le lien paradoxal noué avec l’objet. « Je vais te faire souffrir, je vais tout casser, mais surtout ne me rejette pas ! ».

Cette problématique très active de rupture du lien pose d’importants problèmes aux foyers qui doivent prendre en charge ces adolescents, en les confrontant notamment à la mise en échec partielle de leur fonction primordiale, à savoir les accompagner jour après jour dans la construction de leur projet personnel et professionnel. Comment accompagner ces adolescents qui se mettent eux-mêmes en danger avec leur entourage, qui multiplient les ruptures ou les rejets ? Ces configurations d’attachement paradoxal mènent souvent à une impasse.

Le cas de Maxime semble illustrer de façon assez exemplaire ces interactions conflictuelles qui peuvent se terminer par une rupture plus ou moins brutale, laissant des traces douloureuses chez chacun ; rupture marquée par un sentiment d’échec et de culpabilité.

Culpabilité, telle semble être la problématique centrale de ces amours violentes.

Maxime, 14 ans, est l’un des plus jeunes adolescents du foyer dans lequel je travaille comme éducatrice. Il est présenté à plusieurs reprises comme un garçon fragile, à l’histoire difficile. Un père qui n’est plus là, jamais évoqué ; une mère très attachée à ses enfants mais qui ne peut les élever seule, assez démunie socialement et psychiquement – Maxime est le dernier d’une fratrie de trois garçons. Vincent, son frère cadet, qui était placé dans le même foyer que Maxime, est allé rejoindre son frère aîné, Thomas, dans son appartement. Tous les deux donnent très peu de nouvelles et ne voient plus leur mère.

L’arrivée de Maxime au foyer se passe bien. Il est scolarisé au collège. Les enseignants disent qu’il est capable d’atteindre un bon niveau scolaire, mais son travail est insuffisant et son attitude perturbatrice. Au foyer, ses premiers « écarts » de comportement passent relativement inaperçus tandis que d’autres adolescents plus âgés, à l’insertion plus précaire occupent le devant de la scène par leurs provocations qui entraînent le groupe.

Par la suite les comportements transgressifs de Maxime s’accentuent, y compris au collège qui signale ses absences répétées et envoie un avertissement pour comportement perturbateur. Au foyer, sa chambre n’est que désordre, par terre tout est jeté pêle-mêle : vêtements, cahiers, CD, magazines, nourriture. Le lit, déplacé au pied du lavabo, bloque la fenêtre ; le placard est vide et ses portes défoncées ; et Maxime entre en crise chaque fois qu’il lui est demandé de ranger un peu. Certains matins il ne veut pas se lever pour aller au collège et ses devoirs ne sont jamais faits. Au quotidien il se montre assez exigeant, particulièrement en matière d’argent de poche et de sorties, et son ton apparaît de plus en plus insolent.

Un soir, alors qu’une sortie est annulée, il entre dans une forte rage et entraîne le groupe à détruire le foyer. Un séjour de rupture de quelques jours est décidé un peu plus tard en réunion. Sa mise en application se révèle très difficile et douloureuse pour Maxime qui refuse de partir. Il nous donne la sensation de vivre un arrachement, et cela est relativement traumatique pour tout le monde, y compris pour les autres adolescents qui assistent muets à la scène, excepté l’un d’eux qui s’exclame « si c’était moi, j’aurais refusé de partir, j’aurais tout cassé dans le foyer ».

À son retour, rien ne change, les relations avec lui deviennent de plus en plus tendues, voire explosives.

Puis, lors d’un cours de sport, Maxime se fait une grave entorse à la cheville qui nécessite le port d’un plâtre. Ses déplacements deviennent difficiles et il se fait exempter de quinze jours de classe. Il reste alors en permanence au foyer où il échappe également à tous les services de table et autres charges pénibles qui lui reviennent au sein du groupe. Ses plaintes et son insolence sont à leur apogée à ce moment-là : il donne surtout l’impression d’être inaccessible à la discussion, il n’est quasiment plus que dans la révolte et la provocation.

Maxime provoque des réponses assez différentes, voire paradoxales, au sein de l’équipe éducative et s’engouffre dans cette faille ainsi créée. Dans des moments d’excitation ou de colère, Maxime « triomphe » de cette relative impunité qu’il peut parfois obtenir.

Un rapport de force s’instaure ainsi peu à peu avec lui. Toute l’institution se trouve alors focalisée sur lui. Les éducateurs s’unissent plus ou moins, portés par leur sentiment d’exaspération, pour le désigner comme ingérable et source des troubles au sein du foyer. La montée générale de la tension vient à inquiéter la direction. Finalement la décision est prise d’exclure définitivement Maxime du foyer. Avant de partir, il va complètement dégrader sa chambre en s’attaquant au placard et au faux plafond avec ses béquilles.

Peu après son départ, un mouvement de culpabilité réactionnelle émerge en réunion. Maxime qui avait été décrit comme un « manipulateur » devient un adolescent victime d’une institution au cadre mal défini. Le foyer est alors décrit par un éducateur comme une institution qui « abîmerait », voire « pervertirait » les adolescents qu’elle prend en charge, avec la réorganisation après-coup du souvenir d’un Maxime « innocent » à son arrivée. À cela s’ajoute rapidement la difficulté de voir un autre adolescent occuper la place laissée par Maxime et les mêmes phénomènes se reproduire. L’inquiétude est à son comble lorsque d’autres adolescents plutôt en bonne voie de réinsertion, qui se tiennent d’ordinaire à l’écart des fauteurs de troubles, ponctuellement, tantôt l’un, tantôt l’autre, se mêlent à eux, voire prennent leur tête l’espace d’un soir.

En ce qui concerne Maxime, une place lui est proposée dans la maison d’accueil qui l’avait hébergé lors de ses séjours de rupture précédents, au cours desquels il s’était fait remarquer par son comportement exemplaire. À la surprise générale, lors de la réunion d’admission, Maxime exprime le souhait de retourner soit au foyer, soit chez ses frères, qui le refusent. Il ajoute ensuite qu’il craint que ce qui s’est passé au foyer ne se répète dans cette maison à l’identique, que quelque chose en lui se manifeste de nouveau et l’amène encore une fois à se faire exclure.

Cette dernière remarque de Maxime, ainsi que le climat difficile qui a provoqué sa réorientation, m’a particulièrement interrogée sur ce qui s’était ici rejoué, certainement à l’insu de tous. Et c’est ce qui m’amène à proposer cette réflexion sur la problématique spécifique mise en jeu par Maxime, ainsi que ce que ces moments de crise provoquent dans le fonctionnement institutionnel.

En effet, ces éléments concernant Maxime semblent rendre compte d’un type particulier d’interactions qui trouve à se répéter régulièrement, car celui-ci reflète la problématique abandonnique de ces adolescents, et les attaques du lien qui la caractérisent. Maxime arrive dans ce foyer au sein duquel il trouve une place, et très rapidement il se met à tester le lien. Il met celui-ci à l’épreuve par ses différents comportements transgressifs qui s’accroissent au fil des semaines, jusqu’à ce que l’institution tout entière soit dressée contre lui et décide de l’exclure, par crainte que son comportement ne produise un effet de contagion au sein du groupe qui deviendrait incontrôlable. Pourtant Maxime exprime très bien à différentes reprises son angoisse et la souffrance que les séjours de rupture puis l’exclusion définitive génèrent chez lui.

Dans ces conditions, comment comprendre ce qu’il exprime lui-même comme une contrainte interne, qui le pousse ainsi à se retrouver répétitivement dans des situations de rupture du lien ? S. Freud en était arrivé à penser en 1924 que ces conduites étaient l’expression d’un « besoin inconscient de punition1 ». Par ailleurs, J. Laplanche et J.-B. Pontalis notent dans le Vocabulaire de la Psychanalyse que « l’usage du terme de besoin de punition met en relief ce qu’il peut y avoir d’irréductible dans la force qui pousse certains sujets à souffrir, en même temps que le paradoxe de la satisfaction qu’ils trouvent dans leur souffrance2 ».

Or, ce concept conserve un aspect relativement énigmatique et difficilement saisissable. En effet, la clinique de Maxime rend compte de cette contrainte qui l’agit de l’intérieur et le pousse à provoquer une réaction de rejet de la part de son environnement, cependant la satisfaction qu’il peut en retirer est beaucoup moins évidente. Quelle est donc cette perversion qui amènerait un sujet à éprouver de la satisfaction à se faire punir ? Et que comprendre par besoin de punition ?

Ce qui est en effet troublant dans cette clinique, c’est l’attitude répétée de Maxime visant à pousser son interlocuteur dans ses retranchements, jusqu’à l’exaspération, jusqu’à la rupture, alors même que cette conséquence le désespère ensuite. Il semblerait que Maxime, sans doute malgré lui, amène la personne qui l’investit à finalement le rejeter. Par ses comportements et les interactions qui se mettent en place, la rupture du lien se répète en se présentant comme ultime issue face au constat que vivre ensemble nous tue.

Il semble que ce soit ce type de relation destructrice qui est ici répété. Maxime est en effet apparu de plus en plus comme la source du chaos au sein du foyer, et pour s’en préserver il fallait l’éloigner.

On peut supposer alors que Maxime répète inconsciemment une relation passée traumatique, un vécu d’abandon inélaborable, qui dès lors est mis en acte répétitivement. Un noyau de culpabilité primaire l’amènerait à solliciter chez l’autre des sentiments négatifs à son égard, qui viendraient faire écho à son sentiment d’être fondamentalement « mauvais » et réactualiseraient ainsi une forme d’agonie liée à l’angoisse de perdre l’amour de l’objet. C’est l’acte anti-social que décrit Winnicott.

Cependant, du côté de l’institution, quelque chose paraît échouer à élaborer cette mise en acte de l’attaque du lien. Qu’est-ce qui l’entrave donc dans la compréhension de ce qui se répète à travers elle ?

Le foyer investit positivement Maxime. Supposons que l’institution attende de lui un même type d’investissement positif, le foyer se trouve alors confronté à une réponse paradoxale de la part de Maxime. Dans un mouvement de transfert par retournement (Roussillon, 1999), celui-ci rejouerait en effet la distorsion de l’attente logique de l’interaction3. À un « suffisamment bon » investissement, Maxime répond par des attitudes transgressives, provocatrices etc., qui découragent ceux qui l’accompagnent, et finissent par susciter une certaine colère liée à leur impuissance dans la situation.

Or, Maxime qui présente un mode d’attachement très peu « sécure » à l’objet, se trouve certainement extrêmement sensible et réceptif à ce qu’il peut provoquer comme sentiment chez l’autre. Il est très probable qu’il perçoive l’irritation qu’il crée, et soit alors amené, alors même qu’il la redoute, à l’exacerber jusqu’à générer une hostilité latente à son égard. Il va ainsi provoquer toujours plus le « courroux » de l’objet, jusqu’à ce que celui-ci mette en acte une rupture, c’est-à-dire matérialise, concrétise cette agressivité que Maxime pressentait.

De son côté, l’institution se construit peu à peu une représentation « négative » de Maxime, autrement dit commence à le concevoir comme un « mauvais objet ». Ce qui vient alors confirmer Maxime dans son sentiment inconscient d’être fondamentalement « mauvais ». Dépendant dans la perception, qu’il peut avoir de lui-même, de l’image qui lui est reflétée par son environnement, du regard que l’objet pose sur lui, il provoque la confirmation du sentiment de ne pas être aimable au sens littéral. Il est pris ainsi dans la répétition à l’identique, d’interactions antérieures traumatiques se soldant par la rupture du lien.

La culpabilité qui apparaît après le renvoi de Maxime pose question sur la nature du lien que le foyer entretenait avec l’adolescent. En effet, cette culpabilité traduirait un sentiment de responsabilité face à cette issue vécue comme un échec. Ce qui nous amène à nous questionner sur une éventuelle théorie implicite qui aurait été construite au sein de l’institution concernant sa fonction primaire. Une théorie du soin, de type causaliste : « si nous investissons ces adolescents de façon « suffisamment bonne », nous le réparerons, nous le consolerons de son histoire, et il réagira en allant mieux et en développant des interactions satisfaisantes ».

Or, l’institution attendant d’être confirmée comme une « bonne » institution, en retour de l’investissement positif qu’elle offre au sujet, peut se sentir désorientée dans cette configuration avec Maxime : l’identité de l’institution se trouve bousculée, sa capacité à « réparer » les sujets qu’elle accueille mise en défaut, ce qui peut réactiver une certaine culpabilité latente. Ainsi on peut observer des doutes formulés sur la qualité de la prise en charge proposée, après le départ de l’adolescent.

On peut alors supposer que l’institution présente les mêmes incertitudes identitaires que les adolescents qu’elle accueille, que sa culpabilité se développe en miroir que celle éprouvée inconsciemment par Maxime. En effet, tandis que le noyau de culpabilité primaire se trouve réactivé lors de son renvoi du foyer, l’institution semble se trouver prise dans le même désespoir, et la même culpabilité, vis-à-vis d’un sujet avec lequel elle ne parvient pas à faire alliance. On peut repérer un autre effet pernicieux de cette théorie implicite qui conduirait l’institution à penser qu’elle n’est pas « suffisamment bonne » puisqu’elle n’arrive pas à « apaiser » les adolescents qu’elle prend en charge, voire produit l’effet inverse. Le raisonnement inconscient se trouverait là totalement réfléchir celui de Maxime qui peut se penser lui-même « insuffisamment bon » puisque rejeté.

Chacun à son niveau semble se trouver renvoyé à sa propre culpabilité, à son impuissance à recevoir une image gratifiante de l’autre. Les adolescents dénoncent les insuffisances du foyer, affirment qu’ils préféreraient être ailleurs, que c’est un « foyer de m… », sont perpétuellement dans la plainte et la revendication. Et l’institution, face aux transgressions qui surgissent, se trouve rapidement démunie. En effet, l’escalade dans les sanctions révèle assez vite que les adolescents ne les redoutent pas toujours mais au contraire les provoquent. Aussi lorsque l’institution n’a plus que la menace du renvoi à brandir, celle-ci se révèle assez vaine au bout du compte face à ce « besoin inconscient de punition » perçu par Freud : collusion mortifère entre une institution qui tente « d’avoir prise » sur des adolescents qui l’entraînent par là même vers une rupture du lien.

À l’issue d’un renvoi qui s’est opéré sous la forme d’un passage à l’acte défensif, chacun doit faire face à sa culpabilité : l’institution d’avoir rejeté Maxime, Maxime de l’avoir été. Au sein du foyer des autoaccusations apparaissent, et des déchirements internes resurgissent, à travers une croyance qui tente de réorganiser une culpabilité écrasante : « il allait bien en arrivant et c’est nous qui l’avons abîmé par notre manque de cohérence interne ».

Au bout du compte, cette clinique si dure se révèle être une clinique « de l’agonie », au sens de l’agonie primitive décrite par D.W. Winnicott, liée à un vécu d’abandon. Agonie qui se développe sur fond d’une incapacité à se séparer d’un objet duquel on attend une valorisation narcissique qui viendrait contre-investir l’obscur sentiment de culpabilité. Aussi les conduites destructrices de Maxime révéleraient plus fondamentalement une insécurité identitaire qui cherche appui sur l’image que lui renvoie l’objet.

Or, les passages à l’acte répétés de Maxime viennent bousculer le foyer précisément à un endroit où son identité est mal établie, restée fragile, en miroir de celle de Maxime. Trop menacée d’un point de vue identitaire, l’institution ne peut résister à ses sollicitations inconscientes qui l’appellent à « se penser » comme un « mauvais objet ». On peut supposer qu’au fond de lui-même, Maxime appelle désespérément l’objet à ne pas céder aux affects négatifs qu’il vient solliciter malgré lui, et qu’au contraire il cherche à rencontrer un objet qui contiendrait en lui ses propres sentiments d’amour et de haine déliés. Ce qui suppose que l’institution ait préalablement réduit son propre clivage interne et élaboré cette culpabilité primaire qu’elle porte également en elle-même. Seule issue pour dépasser d’une sorte de Loi du talion.

Cette situation, seul le refus d’un passage à l’acte sollicité inconsciemment par Maxime pour confirmer sa conviction d’être mauvais serait structurant et organisateur d’une différence intérieur/extérieur.

Or, faute d’une assise identitaire suffisante, l’aggravation apparente du tableau clinique – au lieu d’être interprétée comme une confirmation paradoxale qu’une confiance s’instaure dans le lien – désoriente l’équipe et vient renforcer son sentiment d’être une « mauvaise » institution.

Par ailleurs, une autre question se pose : le lien peut-il et doit-il toujours être maintenu ? Sans doute la réponse est-elle non dans des configurations où la destructivité que l’adolescent exerce à son encontre et contre l’institution est trop importante. C’est d’ailleurs là encore une assise narcissique suffisante qui lui permettra de ne pas s’en sentir exagérément coupable. La rupture du lien peut avoir un effet bénéfique s’il est possible de maintenir malgré tout une continuité qui maintiendrait suffisamment liées ensemble les différentes parties que l’adolescent donne à voir et à ressentir.

« Je t’aime. – Moi non plus. » pourrait ainsi devenir : « Je t’aime, donc je te hais. – Je sais. »

1 S. Freud, 1924, « Le problème économique du masochisme ».

2 J. Laplanche et J.-B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, p. 49.

3 T. B. Brazelton, 1982, « Le bébé : partenaire dans l’interaction », in T. B. Brazelton et al., La dynamique du nourrisson, ESF, Paris, pp. 11-25.

Bibliographie

André J. et coll., 2002, Le temps du désespoir, PUF, Paris.

Chabert C., 2003, Féminin mélancolique, PUF, Paris.

Freud S., 1981, Essais de psychanalyse, Payot, Paris.

Jeammet Ph., 2000, « L’énigme du masochisme », sous la direction de J. André, L’énigme du masochisme, PUF, Paris.

Roussillon R., 1991, Paradoxes et situations limites de la psychanalyse, PUF, Paris.

Roussillon R., 1999, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, Paris.

Searles H., 1977, L’effort pour rendre l’autre fou, Gallimard, Paris, 1965, tr. fr. 1977.

Winnicott D.W., 1971, Jeu et réalité, Gallimard, Paris.

Winnicott D.W., 2000, « La crainte de l’effondrement », La crainte de l’effondrement et autres situations cliniques, Gallimard, Paris, p.205-216.

Notes

1 S. Freud, 1924, « Le problème économique du masochisme ».

2 J. Laplanche et J.-B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, p. 49.

3 T. B. Brazelton, 1982, « Le bébé : partenaire dans l’interaction », in T. B. Brazelton et al., La dynamique du nourrisson, ESF, Paris, pp. 11-25.

Citer cet article

Référence papier

Anne-Claire Froger, « Adolescence et culpabilité « je t’aime, moi non plus… » », Canal Psy, 59 | 2003, 7-9.

Référence électronique

Anne-Claire Froger, « Adolescence et culpabilité « je t’aime, moi non plus… » », Canal Psy [En ligne], 59 | 2003, mis en ligne le 23 juin 2021, consulté le 12 mai 2024. URL : https://publications-prairial.fr/canalpsy/index.php?id=959

Auteur

Anne-Claire Froger

Titulaire d’un DEA de psychopathologie et psychologie clinique à Lyon 2, Directeur de recherche René Roussillon

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