EFPSA, Fédération Européenne des Associations d’Étudiants en Psychologie, est née en 1987, à l’initiative d’une rencontre organisée par des étudiants de la Faculté de Psychologie de Lisbonne. Elle est le résultat du désir que partageaient quelques associations d’étudiants en psychologie d’amorcer un courant de solidarité à l’échelle européenne, face aux questions touchant à leur formation, mais aussi aux problèmes sociaux auxquels ils peuvent être confrontés. L’EFPSA est politiquement indépendante, mais elle est désireuse d’apporter son soutien aux mouvements étudiants qui défendent les intérêts des étudiants en psychologie. L’EFPSA agit dans un esprit fondamentalement démocratique. Sa structure, un réseau de communication, est très souple (ses deux langues officielles sont l’anglais et le français).
La Fédération a pris forme au cours des 6 précédents congrès, qui se sont tenus successivement à Lisbonne (Portugal, 1987), Liège (Belgique, 1988), Lund (Suède, 1989), Lyon (France, 1990), Genève (Suisse, 1991), Bergen (Norvège, 1992) et enfin, cette année, Amsterdam (Pays-Bas, 1993).
L’EFPSA s’est progressivement développée, et a accueilli les délégations de 22 pays à Amsterdam, mais elle a conservé les lignes directrices de ses débuts, en axant les 7 groupes de travail du Congrès autour de 3 objectifs principaux de la Fédération depuis sa création :
- Promotion des échanges d’idées sociales et éthiques, parmi les étudiants en psychologie européens, en rapport avec leur profession
Dans cette optique, le groupe chargé de la supervision et de la réorganisation des projets de la Fédération a discuté de la forme et du contenu de sa revue Psy Scriptum, dont le siège se trouve d’ailleurs à Lyon… Ce journal se veut être un organe de communication entre les étudiants, afin de donner une certaine continuité à nos actions entre les congrès. Un autre groupe s’est aussi chargé de rédiger un magazine durant le congrès, dans lequel les participants pouvaient parler de leur formation, de la vie de tous les jours dans leur pays. Enfin, un troisième groupe intitulé « Communication interculturelles » tentait de faire prendre conscience à ses participants des différentes perceptions des évènements que l’on peut avoir selon son pays, et de la manière dont on peut gérer ces différences.
- Amélioration des conditions d’enseignement pour les étudiants européens, en vue de leur carrière professionnelle
Le groupe intitulé « Les étudiants en psychologie et l’Université » a poursuivi cet objectif comme il le fait depuis plusieurs années, à travers une réflexion sur la formation et l’évaluation de celle-ci comme action collective. Le but précis de ce groupe de travail permanent est de préparer une brochure donnant des exemples d’évaluation des enseignements, afin d’aider les associations à travailler aussi bien au niveau local que national. Le groupe « Formation des psychothérapeutes dans les différents pays » avait parallèlement pour dessein de collecter un maximum d’informations sur ces pratiques et le type d’associations ou écoles qui les gèrent.
- Promotion des échanges entre les étudiants en psychologie des différents pays européens
C’est dans cette perspective qu’un groupe permanent lui aussi, travaille depuis 4 ans à la réalisation d’une banque de données informatisées regroupant toutes les formations européennes spécifiques en psychologie. Cet outil nommé « Europsycho » devra permettre à n’importe quel étudiant européen qui le consultera de savoir instantanément où il peut aller étudier, par exemple, « le stress » dans une université anglophone et quels enseignants sont responsables de ces recherches, etc.
Autant d’informations qu’il nous faut actuellement collecter et standardiser à travers toute l’Europe…
Notons que Gaëlle Chevrier, l’étudiante responsable à partir de cette année de ce travail pour la France est lyonnaise, elle aussi, et vice-présidente d’ELYPSY, entre autres…
Pour ce qui est des échanges en eux-mêmes, un groupe de travail a pris la décision de collecter les informations nécessaires puis de les diffuser à travers l’EFPSA, afin de donner un « coup de pouce » aux étudiants qui désirent participer aux échanges « ERASMUS », mais sont souvent freinés par le manque d’efficacité de leur faculté de psycho (Lyon a par exemple du retard en la matière…).
Voici donc, très brièvement, quelques exemples des discussions, projets et activités de l’EFPSA, mais certes, une chose importante n’est pas reflétée dans ce résumé du 7e Congrès européen : il s’agit de l’ambiance formidable qui règne lors des activités plus « culturelles » (et festives !) qui parsèment la semaine de travail.
Vous pouvez contacter ELYPSY pour tous renseignements concernant l’EFPSA.
