** Article traduit de l'arabe par Wassym Hassibi et Raëd Bader. Adaptation de la rédaction.

1. Les Arabes d'Israël sont évidemment issus historiquement du même peuple que les Palestiniens des Territoires occupés. Mais ceux-là, qui résident à l'intérieur des frontières internationalement reconnues d'Israël, celles d'avant la guerre de 1967, en droit, sont citoyens israéliens et participent à la vie politique d'Israël, dans les conditions précisées dans la présente étude (on peut également lire dans la REMMMn" 68-69, 1994, 99-106, l'article d'Alain Dieckhoff "La maturation politique d'une minorité ethnique. Le cas des Arabes en Israël"). Par commodité, pour éviter toute confusion du fait même de l'émergence de l'Autorité palestinienne, qui préfigure le futur Etat palestinien, dans la suite de l'article on a choisi de parler plutôt d"' Arabes" et de "Partis arabes" d'Israël que de "Palestiniens" et de "Partis palestiniens" d'Israël, réservant, dans le présent volume, l'appellation de "Palestiniens" et de "Partis palestiniens" aux populations et aux groupements politiques des Territoires occupés et de la dispora palestinienne hors des frontières de l'actuel Etat d'Israël. N.D.L.R.

2. Nous exceptons de cette comptabilité Jérusalem-Est. L'annexion de Jérusalem-Est par Tel Aviv en 1967 est un acte unilatéral non reconnu par la communauté internationale. Israélienne dans les statistiques de Tel Aviv, pour les Palestiniens la population arabe de Jérusalem-Est relève des Territoires occupés et demeure palestinienne.