Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Réflexions sur l'abandon de l'agglomération hellénistique de Saint-Blaise (Saint-Mitre-les-Remparts, B.-du-Rh.)

[article]

Année 1984 17 pp. 53-70
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 53

RÉFLEXIONS SUR L'ABANDON DE L'AGGLOMÉRATION HELLÉNISTIQUE

DE SAINT-BLAISE (Saint-Mitre-les-Remparts, B.-du-Rh.)

1. - L'avancement des recherches

Les vestiges archéologiques de Saint-Biaise, comme ceux de Glanwn d'ailleurs, apparaissent exceptionnels dans le Midi de la Gaule durant les iret icr s. av. n. è. Depuis une quarantaine d'années, ces deux agglomérations antiques ont fourni matière à de nombreuses réflexions architecturales ou historiques, plus ou moins heureuses, portant sur le rôle ou l'action de Marseille (et du monde méditerranéen en général) dans la basse vallée du Rhône. Plusieurs ouvrages et articles de synthèse parus ces dernières années accordent toujours une place particulière aux résultats de ces fouilles (1). Cependant, et pour des raisons qu'il n'y a pas lieu de développer ici, ces deux recherches de terrain n'ont pas abouti aux publications d'ensemble scientifiquement satisfaisantes que l'on aurait été en droit d'attendre. Des analyses stratigraphiques presque inexistantes, dues à des fouilles hâtives, n'ont pas incité ou permis jusqu'à ces dernières années, les études concomitantes des structures bâties et des mobiliers.

Le site de Saint-Biaise, fouillé de 1935 à 1969 par Henri Rolland, puis sondé depuis 1974 par B. Bouloumié et Ch. Arcelin-Pradelle, se révèle fondamental pour la recherche dans le Midi en raison de ses relations précoces (dès la fin du vir s.) avec les courants commerciaux et culturels méditerranéens. Outre les travaux bien connus d'H. Rolland (2), des études céramologiques plus récentes et des analyses de sondages ont apporté des précisions sur les débuts de l'occupation massive de cet habitat perché et sur sa signification dans le contexte régional (3).

(1) Pour ces dix dernières années, on se reportera aux travaux de P.-A. Février (The origin and growth of the cities of southern Gaul to the third century A.D., dans The Journal of Rom. St., LXIII, 1973, p. 1-28 et pi. I à IV; L'habitat dans la Gaule méridionale (me-r s. av. n. è.) d'après les recherches récentes, dans Cah. Lig. Préh. et Archéol, 24, 1975, p. 7-25), de M. Clavel-Lévêque (Marseille grecque. La dynamique d'un impérialisme marchand, éd. Laffitte, Marseille, 1977, 209 p.), de Chr. Goudineau (dans Histoire de la France urbaine, sous la direction de G. Duby, éd. du Seuil, Paris, 1980, principalement p. 143-193) et plus récemment de P. Arcelin (Evolution des rapports sociaux dans la basse vallée du Rhône aux IIe et Ier s. av. n. è., Actes de la Table-Ronde de Besançon sur « Archéologie et rapports sociaux en Gaule», 1982, Ann. lin. univ. Besançon, 290, 1984, p. 185-218).

(2) H. Rolland a publié l'essentiel de ses observations et de ses points de vue dans deux suppléments à la revue Gallia (Fouilles de Saint-Biaise, B.-du-Rh., suppl. III, 1951, 287 p.; suppl. VII, 1956, 89 p.). Ultérieurement, à la suite des fouilles conduites par J. et Y. Rigoir entre 1958 et 1961 près de la Maison des Jarres, H. Rolland a précisé les grandes phases du site, accompagnées de ses nouvelles observations, en deux articles (La stratigraphie de Saint-Biaise, dans C. R.A.I. , 1963, p. 81-89; Chronologie de Saint-Biaise, dans Prov. Hist., XIV, 1964, p. 7-15).

(3) Ainsi les études de P. Arcelin sur les céramiques non tournées de la fin du vnc et du vic s. (La céramique indigène modelée de Saint-Biaise, Saint-Mitre-les-Remparts, B.-du-Rh. Niveaux protohistoriques VII et VI, Publ. Univ. Lettres et Se. Hum. d'Aix-en-Provence, éd. Ophrys, Paris, 1971, 101 p., 78 pi.), de Ch. Arcelin-Pradelle sur les céramiques tournées grises monochromes (dans La céramique grise monochrome en Provence, suppl. 10 à la R.A.N., 1984, 224 p., 73 fig.) et de B. Bouloumié sur les importations étrusques (Les amphores étrusques de Saint-Biaise, Fouilles H. Rolland, dans R.A.N., IX, 1976, p. 23-43; Essai de classification du bucchero trouvé à Saint-Biaise, dans Actes Table-Ronde sur « Le Bucchero nero étrusque et sa diffusion en Gaule méridionale » (Aix-en-Provence, 1975), Latomus, 160, 1979, p. 1 1 1-123). On se reportera également à trois études récentes, deux de B. Bouloumié (Recherches stratigraphiques sur l'oppidum de Saint-Biaise, B.-du-Rh., hors série n° 15 de Sites, 1982, 195 p.; Saint-Biaise et Marseille au VIe s. av. J.-C. L'hypothèse étrusque, dans Latomus, XLI, 1982, p. 74-91), l'autre de P. Arcelin, Ch. Pradelle, J. et Y. Rigoir (Note sur des structures primitives de l'habitat protohistorique de Saint-Biaise (Saint-Mitre-les-Remparts, B.-du-Rh.), dans D.A.M., 6, 1983, p. 138-143).

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw