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L'électricité en Egypte

[autre]

Année 1954 338 p. 314
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L'électricité en Egypte. — Dans le domaine de l'électricité, la production présente est notoirement insuffisante : en 1945 chaque Égyptien disposait de dix fois moins d'électricité que chaque Français et de vingt fois moins que chaque Anglais. En outre, la plus grande partie est absorbée par l'industrie, l'irrigation et le drainage. Seules les villes sont pratiquement électrifiées : en 1950, 50 villes et villages. Et la consommation y était récemment limitée par le faible pouvoir d'achat d'une partie de la population : avant la guerre, les deux tiers des habitants du Caire ne consommaient absolument pas d'électricité, si ce n'est par le tramway et l'éclairage des rues. Notons que, cependant, le Caire produit et consomme près de la moitié du total national. Reste le fleuve : on construit actuellement un canal de dérivation et une usine hydroélectrique à Assouan, utilisant l'élévation du plan d'eau due au barrage et la pente naturelle de la barre rocheuse. Mais il semble que la production de cet ensemble gigantesque soit vouée à rencontrer le plus grave des handicaps : une très forte réduction dans la période de fermeture des vannes, c'est-à-dire pendant quatre mois de l'hiver, ce qui amènera la fermeture saisonnière de l'usine chimique prévue à Assouan pour utiliser l'électricité produite. L'électrification des autres barrages de l'aval aurait l'avantage de donner une production moins variable, mais, malheureusement, en quantité plus faible. Le problème de l'électrification du barrage se heurtera toujours à la priorité accordée aux besoins de l'irrigation. Ainsi l'industrie est assujettie aux nécessités de l'agriculture. Les centrales restent donc et continueront probablement de rester essentiellement des centrales thermiques. La guerre a seulement amené le remplacement du charbon par le mazout, dont les sources de production sont plus voisines et le prix de revient plus bas. Extraction des minéraux en 1951.

Extraction des minéraux en 1951
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