Couverture fascicule

Les industries extractives au Congo belge

[autre]

Année 1931 225 pp. 330-331
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Les industries extractives au Congo belge 4 — C'est surtout à ses richesses minières que le Congo belge doit la rapidité de son équipement et sa prospérité. La province la plus célèbre est le Katanga, vers lequel les voies ferrées convergent des quatre coins de l'horizon. Mais toute la zone de roches cristallines et métamorphiques qui auréole la cuvette centrale est richement minéralisée, surtout au Sud et à l'Est. Le haut Uele et le Kasaï complètent le Katanga , et le Kivu donne les plus belles espérances. La houille est exploitée au Katanga dans deux bassins, celui de la Lukuga et celui de la Luena. Ils semblent correspondre l'un et l'autre à des formations permo-triasiques, mais se présentent, au point de vue économique, dans des conditions très différentes. Le bassin de la Lukuga, qui a pour centre d'exploitation Greinerville, couvre 25 000 ha. et semble promettre plus d'un milliard de t. Les couches sont à une profondeur maxima de 100 m. Le bassin est bien placé près du chemin de fer de Kabalo à Albertville et à 14 km. du lac Tanganyika. Cependant les ventes mensuelles, qu'on espère augmenter bientôt, ne dépassent guère 1 000 t. Beaucoup moins riche, puisqu'il ne couvre que 200 ha. avec des couches plus minces, le bassin de la Luena est exploité beaucoup plus activement, à cause de la proximité des centres industriels du Haut-Katanga. L'extraction annuelle, passée de 30 000 t. en 1922 à 100 000 t. en 1929, atteindra prochainement 250 000 t. Elle se partage à peu près également en exploitation à ciel ouvert et par galeries souterraines. Le diamant a été découvert dans des alluvions de la province de Kasaï autour de Tshikapa, siège de la Forminière, qui contrôle aussi une exploitation voisine dans l'Angola portugais. La teneur moyenne est de 1 carat par

1. D'après Le Congo belge elles sciences (Revue des Questions scientifiques, numéro spécial de mars-mai 1930).

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