Plan

Chargement...
Couverture fascicule

Sur la maladie des Scythes.

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 537

Sur la maladie des Scythes i par m. p. broca.

M. Ваосл signale le récent mémoire publié par M. Ma- randon de Montyel sur la singulière dégénérescence désignée sous le nom de maladie des Scythes, et en vertu de laquelle les aptitudes génésiques iraient en s'atrophiant jusqu'à disparaître tout à fait chez un assez grand nombre des individus dans les populations qui avoisinent le Caucase. En outre ces individus prennent le costume des femme?, partagent leurs goûts et leurs occupations, vivent au milieu d'elles en évitant la société des hommes, se conformant à une coutume très- curieuse, qui s'est transmise dans la même région, avec une ténacité remarquable depuis l'époque la plus reculée. Hérodote est le premier qui ait mentionné cette impuissance en quelque sorte endémique chez les Scythes et l'a appelée maladie féminine; ceux qui en étaient atteints étaient appelés énarées. Les Scythes la considéraient, dit-il, comme une punition du ciel infligée à ceux d'entre eux qui avaient pris part au pillage d'un temple consacré à Vénus, pendant leur expédition en Asie Mineure, au dix-seplième siècle avant J.-G. Hippocrate, dans son immortel traité Des airs, des eaux et des lieux, a donné sur les Scythes des détails descriptifs très- circonstanciés. Les Scythes nomades sont, d'après lui, très-peu féconds. L'abus de l'équitation et le lymphatisme des hommes doivent, à ses yeux, être considérés comme les deux causes principales de leur stérilité. Et il ajoute que beaucoup d'entre eux en arrivent à fuir la société des hommes pour se rapprocher des femmes, et se confondre en quelque sorte avec elles en adoptant leur costume et leurs occupations.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw