TRANSFORMATION D'UN MICA PARTIELLEMENT VERMICULITISE EN VERMICULITE PAR OXYDATION DU FER (II)

Le matériau utilisé est un silicate phylliteux naturel vendu sous le nom de "vermiculite crue" par la Société "La Vermiculite et la Perlite". Il provient des Mines de Pelaboroa du Transvaal.

Ce produit commercial a été étudié par E. Wilhelm et R. Wey (1) (2). Il se présente sous la forme de paillettes cristallines de diamètre compris entre 1 et 2 mm, ayant 55 % de ses feuillets fermés par des ions potassium, les autres contenant surtout des ions magnésium échangeables. Sa capacité d'échange de cations est de 81 m.éq.g. / 100 g de minéral calciné à 1000°C. Il contient en position octaédrique du magnésium et du fer dont 59 % sont sous forme de fer (III). C'est un mica altéré présentant une interstratification irrégulière. Sa formule structurale développée est :

(k*1i0,, Na;06, Mg;;,15) f�,, Fe�, Mg�/1 (si;;I2, c&,3,!OHf3,6l

Afin d'homogénéiser le minéral, c'est-à-dire de remplacer les ions potassium par d'autres ions, nous l'avons mis au contact de solutions concentrées de chlorures alcalins à des températures comprises entre 100° et 400°C durant trois jours (3) (4). Effectivement dans ces conditions 10 % des ions potassium sont déplacés, mais une quantité importante de sel se fixe entre les feuillets vermiculitisés.

La fixation de sel a également lieu à température ordinaire. Elle se fait entre les feuillets vermiculitisés et non entre les feuillets micacés (Résultats non publiés). Ainsi des trois sels : chlorure de lithium, sodium et potassium, le chlorure de sodium est celui qui pénètre le plus entre les feuillets vermiculite. Cette pénétration subsiste dans le cas où les ions échangeables des feuillets vermiculite ont été remplacés par des ions potassium.

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