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Santé et maladie au Pakistan oriental.

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Année 1968 32 pp. 94-103
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SHIRLEY LINDENBAUM

Santé et maladie au Pakistan oriental

Dans cet exposé sur le traitement des maladies dans une communauté rurale à prédominance musulmane au Pakistan oriental, nous ne chercherons pas à savoir jusqu'à quel point la médecine non occidentale est plus magico-religieuse que rationnelle, ou l'inverse. Notre but est de découvrir les idées sous-jacentes au traitement des maladies et de montrer que ces idées sont répandues dans tous les domaines de croyance et d'action de la société.

La recherche a été menée de façon intensive dans deux villages de l'Union de Shaitnal, zone du district de Comilla dans le Pakistan oriental, à 20 miles au sud de Dacca1. Les deux villages, Shotiki et Shugundi, avaient à eux deux une population de 2021 habitants lors du recensement de 1961, et une densité de 2,2 habitants au mile2. Shugundi est entièrement peuplé de Musulmans, agriculteurs et petits commerçants, qui cultivent et vendent du riz, du jute, des graines de lin et des légumes. Outre des Musulmans, Shotiki comprend trois groupes d'Hindous appartenant à des castes différentes : une caste de pêcheurs, une caste de jardiniers dont les hommes sont utilisés comme gardiens du Conseil de l'Union, et une caste de tisserands qui, débordant cette profession traditionnelle, acceptent dans leurs rangs des boutiquiers, un instituteur, un médecin et un orfèvre. En 1963, lors de notre recherche, la région se composait, sur le plan religieux, de 92 % de Musulmans et de 8 % d'Hindous. Par conséquent, nos informateurs représentaient un groupe hétérogène et stratifié d'individus, différant par leur religion, leur profession et leurs revenus. En haut de l'échelle se situent les grands

1. De septembre 1963 à décembre 1964, j'ai conduit mes recherches en collaboration avec M. R. M. Classe. En 1965, je les ai poursuivies seule. Je tiens à exprimer mes remerciements au Département australien des Affaires étrangères et au Laboratoire O.T.A.S.E. de recherches sur le choléra au Pakistan, pour l'aide qu'ils m'ont apportée.

Sur l'organisation sociale, cf. R. M. Glasse, 1966.

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