Plan

Chargement...
Couverture fascicule

La présence anglaise en Algérie de 1830 à 1930

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 15

R.O.M.M., 38, 1984-2

LA PRÉSENCE ANGLAISE EN ALGÉRIE DE 1830 A 1930

par Joëlle REDOUANE

Au début du XIXe siècle, les Anglais semblaient déjà bien établis à Alger : leur consul était le grand rival de celui de la France, leurs frégates venues de Malte ancraient librement dans le port, où toute propriété anglaise était respectée, et le Dey les considérait comme « ses seuls amis » ; plusieurs marchands anglais s'étaient établis dans la Régence, et au moins l'un d'entre eux possédait une maison de campagne près d'Alger ; le consul Blankley loua même la Calle et son exploitation de corail en 1 807 ( 1 ). En 1 830, lors de la prise d'Alger, le consul Robert William St John, en poste depuis trois ans, servit d'intermédiaire pour les négociations entre le Dey et l'armée française, il donna des leçons d'arabe à Lamoricière et les deux parties le respectaient tant qu'il fut nommé administrateur des biens du Dey (2). Tout semblait indiquer que les Anglais étaient bien placés pour jouer un rôle de premier plan en Algérie. Était-ce le début d'une importante présence anglaise?

La société des chancelleries : 1830-1851

Après 1830, et jusqu'à son départ, en 1851, St John resta le chef de file parmi les consuls. La société des chancelleries se regroupait en ville autour de la rue des Consuls (les bureaux de St John se trouvaient dans un bâtiment mauresque sis 30, rue de la Charte, parallèle à cette rue) et, à la campagne, comme plusieurs de ses collègues, St John avait une villa mauresque à la vallée des Consuls, près de l'actuelle Notre-Dame d'Afrique. Ses visiteurs admirèrent beaucoup ces deux bâtiments pour leur pittoresque (3). Réprouvant les mœurs légères des compagnes des militaires français, la société anglaise se limita d'abord au cercle des consuls à Alger, pijis, avec le début des activités civiles, en 1 832, elle s'ouvrit aux officiers et hauts fonctionnaires, principalement parce qu'elle avait beaucoup de filles à marier : le docteur Bowen (qui acheta une propriété turque, le futur « Château d' Hydra ») en avait cinq, ainsi que le vice-consul Alexander Tulin ; St John en avait quatre. Le Docteur fut le premier à donner des soirées, et si sa fille Kenney (qui épousa le consul de Suède, M. Schultz, et tint salon près de la rue des Consuls), ainsi que d'autres jeunes filles, s'intégra à la société des chancelleries, les demoiselles Tulin, par contre, épousèrent toutes des Français (4).

En dehors de cette société, il y avait peu d'Anglais en Algérie, même si dans les années 1 840 certains amoureux du métier des armes voulurent suivre les officiers français dans leurs expéditions (5). Le colonel James Scott, quant à lui, se joignit à Abd-El-Kader, dont il admirait la résistance, et duquel il avait obtenu le droit de fonder une compagnie détenant le monopole du commerce et le droit d'exploiter les mines de la Mina (6). Toutefois l'Algérie,

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw