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L'aqueduc gallo-romain de Luynes et l'antique cité de Malliacum (Indre-et-Loire)

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L'AQUEDUC GALLO-ROMAIN DE LUYNES ET L'ANTIQUE CITE DE MALLIACUM (Indre-et-Loire)

par Michel Lauuencin

La civilisation romaine attachait au problème de l'eau une extrême importance. Il suffit pour s'en convaincre de recenser les édifices conçus spécialement à cet effet : aqueducs, thermes, cloaques, fontaines, canalisations. Toute cité fut étroitement tributaire d'un point d'alimentation en eau potable. Il est permis de dire qu'un établissement humain ne pouvait se fixer si auparavant l'exploration des sources n'avait été conduite avec soin et n'avait donné l'assurance que l'eau ne viendrait jamais à manquer.

Deux problèmes se posaient aux constructeurs : la recherche et le choix des eaux, et le moyen de les conduire vers l'intérieur de la cité.

Dans le De Architecture!, Vitruve montre qu'une sérieuse sélection présidait au choix des eaux destinées à l'alimentation de la cité. Non seulement on s'attachait à étudier les régimes, le goût, la limpidité, mais on examinait avec attention le système de végétation, et l'état physique des habitants :

« S'ils sont robustes, s'ils ont de bonnes couleurs, s'ils ne sont point sujets ni aux maux de jambes, ni aux fluxions sur les yeux, on peut être certain de la bonne qualité des eaux. » 1.

Pour toutes ces raisons, les sols argileux et marneux étaient écartés, et l'on ne portait intérêt qu'aux eaux des terres à graviers. Les risques de pollution paraissaient mineurs en ce cas. Enfin, si quelques gouttes versées sur du cuivre de Corinthe ne provoquaient pas l'apparition de taches noirâtres, l'eau était jugée digne d'être utilisée.

Le choix déterminé, il restait à conduire les eaux en direction de la cité, parfois fort éloignée du point d'alimentation. Frontin nous montre avec quelle application les ingénieurs avaient résolu la question à Rome2. Le plus ancien des aqueducs de Rome, l'Aqua Appia, date de 312 avant J.-C. La technique, encore très rudimen- taire, était héritée des Grecs. Avec l'expérience, les Romains n'allaient par tarder à passer maîtres en ce domaine. La manière selon laquelle ils ont résolu les plus grandes difficultés techniques,

1. Vitruve : De Architectura, Livre huitième, chapitre IV.

2. Frontin : Les aqueducs de la ville de Rome, texte établi, traduit et commenté par P. Grimai, Paris, 1961.

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