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Deuxième note sur le genre Melitaea M. Trivia Denis et Schiffermüller

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DEUXIEME NOTE SUR LE GENRE MELITAEA : M. TRIVIA Denis et Schiffermiiller

par H. de Lesse.

En dehors du genre Euphydryas Scudder (maturna L., cynthia Hbn., aurinia Rott. pour la France) le reste des Melitaea paléarctiques a fait l'objet de deux importantes monographies de Verity (1940) et de Higgins (1941). Ces travaux n'étant pas toujours faciles à consulter, j'ai donné dans cette revue quelques indications sur Melitaea britomartis Assm., espèce qu'on peut espérer capturer en France. J'indique ici la répartition et les caractères distinctifs de Melitaea trivia Denis et Schifï., qui me semble présenter le même intérêt. On trouvera par ailleurs les dessins des genitalia de ces deux espèces, indispensables à connaître pour leur identification.

Melitaea trivia Denis et Schiffermiiller.

La répartition de cette espèce est assez particulière, puisqu'elle en¬ cadre à peu près la France sans y pénétrer. Son aspect voisin de la très commune M. didyma d'autre part, m'ont fait penser qu'il serait utile de la faire connaître aux Lépidoptéristes français qui peuvent être amenés à la trouver sur notre territoire.

.1°) La répartition.

D'après Higgins (1941), l'espèce est largement répandue depuis le sud de la Russie (de Moscou au Caucase et d'Uralsk à la Podolie) et le pourtour de la Mer Noire, d'où elle s'étend à la Hongrie et à la basse Autriche, envahissant le bassin du Danube qu'elle remonte jusqu'à Trauntal. Indiquée de Bavière, où elle est sans doute accidentelle, elle reparaît en Styrie, Istrie et Carinthie, où elle est rare. De plus, des colonies isolées existent en Italie, en Calabre, près de Turin et sur le lac de Garde (localité à peine admise à l'heure actuelle), puis à Bolzano et en d'autres stations sur le versant méridional des Alpes, où l'espèce semble en voie de disparition.

Enfin, elle est plus commune, mais encore très locale, en Espagne et au Portugal où on la trouve depuis les montagnes de l'Aragon jusqu'à l'Atlantique à l'Ouest. Absente des Pyrénées et d'Espagne méridionalë, l'espèce n'existe pas non plus en Afrique du Nord, mais elle est com¬ mune en Asie Mineure et Syrie, puis en Transcaucasie, Perse, Luristan et une partie du Turkestan jusqu'à l'Afghanistan et le Chitral d'où elle traverse ces montagnes pour atteindre les. plaines du Punjab du Nord-Ouest.

L'insecte parfait vole de mai à août en Europe. On le rencontre sur¬ tout dans les régions montueuses.

1. Le genre Euphydryas se distingue des autres Melitaea typiques par jes caractères suivants : 1°. saceus des genitalia mâle non développé ; 2°. nervure 10 (R 2) des antérieures partant avant l'apex ou à l'apex de la cellule. Les genitalia mâle et femelle sont de forme caractéristique, plus proches de ceux des Argynnis et entièrement différents du groupe des Melitaea typiques. Les Euphydryas sont, de plus, d'une constitution robuste, avec des dessins d'un type particulier, leurs pattes antérieures sont fortes et couvertes de poils serrés. Enfin, toutes les espèces n'ont qu'une génération.

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