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L'activité réduite favorise-t-elle la sortie du chômage ?

[article]

Année 1999 321-322 pp. 133-148
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MARCHE DU TRAVAIL

L'activité réduite favorlse-t-elle la sortie du chômage ?

Pierre Granier et Xavier Joutard*

Avec la diversité croissante des formes d'emploi et l'évolution des règles de gestion des demandeurs d'emploi, la distinction entre l'emploi et le chômage est devenue plus floue. En particulier, les demandeurs inscrits à l'ANPE sont susceptibles de continuer à percevoir leur allocation tout en exerçant une « activité réduite ». Sur une période de trois ans, un chômeur sur deux serait concerné par cette situation à un moment ou à un autre.

L'influence de la durée passée au chômage et celle du motif d'inscription apparaissent déterminantes pour les pratiques d'activités réduites. C'est au bout d'un an de chômage que la pratique d'activité réduite est la plus intensive, et cette pratique est plus fréquente parmi les individus entrés au chômage à l'issue d'un CDD et ayant donc, de ce fait, connu la précarité. L'influence des pratiques d'activités réduites sur la transition vers l'emploi s'avère complexe et différente selon le sexe : se conjuguent des effets immédiats et des effets persistants de pratiques passées. Même si l'effet immédiat peut en être parfois négatif, il semble que ces pratiques rendent moins difficile l'insertion future sur le marché du travail."

'Pierre Granier et Xavier Joutard * appartiennent i au GREQAM.' Ils sont- Maître de Conférences ■ à l'Université de ■ la Méditerranée à Marseille.

Les noms et dates entre • parenthèses renvoient à la bibliographie en fin d'article.

F'ortement amorcé dans les années 80, le mouvement de flexibilisation du marché du - travail s'est poursuivi et développé durant l'actuelle décennie. Cette orientation, largement favorisée par les pouvoirs publics, a pris des formes multiples : forte progression des contrats à durée déterminée, souvent subventionnés, et recours : accru au temps partiel qui explique à lui seul la baisse de la durée moyenne du travail observée en France depuis 15 ans (CSERC, 1996 ; Dares, 1996).

Deux principaux arguments peuvent être invoqués pour justifier ce mouvement. Le premier tient à la compétitivité des entreprises. La flexibilité du marché du travail s'inscrit alors dans

une logique de réduction des coûts de production dont on espère des effets positifs sur l'emploi au niveau» microéconomique comme macroéconomique: Le second argument est davantage axé sur l'offre de travail. Il s'agit par ce biais de limiter les risques d'inemployabilité des chômeurs, dus par exemple à l'érosion de leur capital humain, en facilitant leur insertion • sur le marché du travail, et plus particulièrement celle de certaines catégories de population les plus exposées au chômage de longue: durée et à l'exclusion. Dans cette perspective, de nombreux travaux empiriques se sont efforcés d'évaluer précisément l'impact des différents dispositifs instaurant cette flexibilité (Fougère etKamionka, 1992 ; Bonnal et al.. 1994, 1997).

ÉCONOMIE ET STATISTIQUE NT 321-322 1999 - 1 2 .

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