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Angkor état actuel et perspectives

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INFORMATION

ANGKOR : ÉTAT ACTUEL ET PERSPECTIVES PAR M. CLAUDE JACQUES

Si j'ai sollicité l'honneur de me présenter aujourd'hui devant votre Compagnie, c'est que je sais l'intérêt qu'elle a marqué dès l'origine pour l'archéologie khmère et que, depuis le début de cette année, j'ai eu l'occasion de me rendre par deux fois au Cambodge et à Angkor : du 19 janvier au 2 février d'abord, en compagnie de M. René Dumont, ancien conservateur-adjoint des monuments d'Angkor, envoyé par l'Association des Amis d'Angkor ; du 10 au 25 mai ensuite, à la demande du Directeur général de l'UNESCO, en tant que consultant de cette institution.

Vous n'ignorez pas, évidemment, qu'à partir de 1908, date du retour au Cambodge de toute cette région annexée par le Siam, la conservation des monuments fut confiée à l'École française d'Extrême-Orient, sur laquelle vous avez veillé ; elle ne put aller jusqu'à la fin du dernier accord décennal, signé en 1966, mais demeura, malgré la guerre et des conditions très inconfortables, pratiquement jusqu'en avril 1975, c'est-à-dire jusqu'au moment de la prise du pouvoir par les Khmers rouges. Depuis lors, ce fut un abandon quasi total et, s'il est vrai que, pour des raisons de propagande, on a fort exagéré parfois l'étendue des dommages, il n'en reste pas moins que depuis plus de quinze ans les dégâts d'origine diverse ne sont pas négligeables ; encore reste-t-il à faire un état des lieux approfondi, impossible actuellement.

Le plus célèbre de ces monuments, Angkor Vat, qui a souffert notamment d'un obus pendant la guerre, a vu les célèbres apsaras qui ornent ses murs stupidement mitraillées par des soudards de tous bords ; bien des statues, heureusement d'intérêt médiocre, ont aussi été détruites par les Khmers rouges. Il est depuis 1987, à la suite d'un accord signé pour six ans entre les gouvernements de l'Inde et de Phnom-Penh, entre les mains d'archéologues indiens, qui ont entrepris en particulier de le débarrasser de son lichen. Bien que le travail de restauration qu'ils y pratiquent semble à première vue satisfaisant, un examen plus attentif révèle vite que le travail accompli souffre d'un manque de soins et le choix des chantiers montre d'autre part qu'on a plus pour souci un effet spectaculaire qu'un traitement véritable des dangers très réels qui menacent

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