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Etudiant au cours des derniers mois les différents modes de façonnage de la poterie, j'ai eu l'occasion de faire quelques remarques concernant les poteries préhistoriques et les critères utilisables dans une semblable recherche lorsque l'on ne dispose que de fragments. Les méthodes selon lesquelles, aux tout premiers débuts de la poterie, on transformait une masse d'argile en pots sont jusqu'à présent — si l'on en croit du moins les travaux publiés — à peu près totalement inconnues. Que l'on se reporte à Franchet, et l'on trouve une simple affirmation, que n'appuie aucun argument : « Quoi qu'il en soit (des diverses techniques observées par les ethnographes) on peut, je crois, considérer le procédé « au colombin » comme étant celui qui a servi aux époques les plus reculées » (Céramique Primitive, p. 50). Récemment encore a été abordé ici même le problème de l'interprétation des poteries préhistoriques en termes de technique céramique. C'est pourquoi il m'a semblé qu'il pourrait être intéressant de présenter ces