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Fouilles franco-helléniques de la grotte de Kalamakia (Aréopolis, Péloponnèse)

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FOUILLES FRANCO-HELLÉNIQUES DE LA GROTTE DE KALAMAKIA (ARÉOPOLIS, PÉLOPONNÈSE) 659

Fouilles franco-helléniques

de h grotte de RaUmakia

(Aréopolisy Péloponnèse)

par Andréas Darlas et Henry DE Lumley

La sixième campagne de fouilles dans la grotte de Kalamakia s'est déroulée du 12 juillet au 14 août 19991. Les travaux se sont limités à la fouille à l'intérieur de la grotte, qui a progressé par le dégagement de nouvelles couches archéologiques.

Dans le niveau supérieur, après l'enlèvement d'une couche stérile relativement épaisse (environ 10 cm), une nouvelle surface d'occupation fut mise au jour. L'individualisation de cette dernière était néanmoins difficile, car elle était très pauvre et ses restes étaient rares, épars et disposés à des altitudes sensiblement différentes, formant ainsi une surface irrégulière.

Par la composition et l'état du matériel archéologique, cette surface d'occupation ressemble à la plupart des surfaces dégagées jusqu'à présent : elle contient des ossements très fragmentés et souvent brûlés ainsi que de nombreux petits déchets de façonnage d'outils lithiques, mais pas d'éclats corticaux ni de nudéus. La seule exception à cette image répétée a été la surface d'occupation « 97-1 », dégagée lors de la campagne précédente, qui contenait des restes osseux peu nombreux et très peu fragmentés, du matériel lithique comprenant deux nudéus relativement volumineux et de rares déchets de façonnage2. Dans aucun des cas la distribution spatiale des objets ne présente d'organisation évidente.

Plus précisément, cette nouvelle surface d'occupation (appelée provisoirement « 99-1 ») était très pauvre en matériel archéologique. Les ossements livrés sont très fragmentés et appartiennent, comme dans toutes les surfaces précédentes, surtout à des daims (Dama dama) et à des bouquetins (Capra ibex) et plus rarement à des sangliers (Sus scrofa). Ces ossements représentent aussi bien le crâne que presque toutes les parties du squelette post-céphalique, ce qui indique que les animaux abattus étaient apportés entiers dans la grotte. Cette surface a également livré de nombreux fragments de carapaces de tortues (présents dans la plupart des surfaces précédentes, mais pour la première fois en aussi grand nombre). Il faut noter enfin la

1 En 1998 les fouilles n'ont pas eu lieu, suite à la susperv .2 Voir BCH 122 (1998), p. 657-658. sion de toutes les fouilles programmées du Service archéologique grec, décidée par le ministère de la Culture.

BCH 124 (2000)

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