Ecrire à la suite de : Andrée Lacelle, Andrée Christensen et Jacques Flamand, Paul Savoie et Dyane Léger

Authors

  • Catherine Parayre

DOI:

https://doi.org/10.26522/vp.v9i1.579

Keywords:

Littératures franco-canadiennes, Lacelle, Andrée, Christensen, Flamand, Jacques, Savoie, Paul, Léger, Dyane, intertextualité, intermédialité

Abstract

« Ecrire à la suite de » est un procédé d’écriture courant dans la littérature, qu’il s’agisse de mettre en relief l’intertextualité de l’œuvre (par exemple, en incluant des citations), de s’adonner à un travail basé sur l’intermédialité (par exemple, dans un texte rédigé à partir de photographies) ou encore d’écrire à quatre mains, lorsqu’un des deux auteurs ajoute son texte à celui du partenaire d’écriture. Ne faisant pas exception, les littératures francophones du Canada pratiquent tout aussi fréquemment cette écriture de l’après. Le présent article en examinera quelques exemples dans des œuvres de nature introspective : La lumière et l’heure : poèmes et carnets (2004) d’Andrée Lacelle, avec des tableaux de Réjine Halimi ; Lithochronos ou le premier vol de la pierre (1999) d’Andrée Christensen et Jacques Flamand, avec des photographies de Christensen ; et L’incendiaire (2008) de Paul Savoie et Dyane Léger. L’analyse montrera que l’écriture « à la suite de », aussi variées qu’en soient les manifestations, non seulement met en évidence la présence de l’auteur dans ces textes, mais a aussi pour résultat, dans ces œuvres méditatives, de dédramatiser et d’amenuiser l’intensité de la réflexion existentielle.

Published

2012-05-12

Issue

Section

Littératures acadienne et franco-ontarienne : Articles