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Reviewed by:
  • Henry James's Feminist Afterlives—Annie Fields, Emily Dickinson, Marguerite Duras by Kathryn Wichelns
  • Karen Ferreira-Meyers
Wichelns, Kathryn. Henry James's Feminist Afterlives—Annie Fields, Emily Dickinson, Marguerite Duras. Palgrave Macmillan, 2018. Pp 178. ISBN: 978-3-319-71799-9. $27.99 (papier). ISBN: 978-3-319-71800-2. $79.99 (eBook).

Kathryn Wichelns enseigne à l'université du New Mexico. Elle entame son texte en expliquant que deux chapitres, à savoir les chapitres 3 et 4, ont été publiés auparavant : le chapitre 3 est republié avec l'autorisation de Johns Hopkins University Press et le chapitre 4 apparaît ici grâce à la permission donnée par Duke University Press.

L'auteure a divisé son travail en six chapitres avec des notes en fin de chapitre, le tout accompagné de remerciements, d'une bibliographie et d'un index. Le premier chapitre est l'introduction dans laquelle Wichelns parle des œuvres d'Henry James; elle y développe l'idée que la relation entre James et la question féminine était à la fois cohérente et non avec les conventions de l'époque dans laquelle il vivait et écrivait. En outre, Wichelns propose de confronter les écrits jamesiens à deux traditions critiques récentes, à savoir le féminisme et l'approche queer. Elle note l'influence d'autres chercheurs comme Sedgewick, Haralson, Lane, Looby, Moon, Ohi, Savoy et Stevens, entre autres, sur l'acceptation « traditionnelle » de l'œuvre de James.

Le deuxième chapitre explique le lien entre les écrits de James (les romans mais aussi tous ces textes épistolaires) et ceux d'Annie Adams Fields. Lesbienne, Annie Fields est représentante d'une identification qui résiste aux origines angloaméricaines et donc proche de la vision que James a de lui-même et qu'il espère véhiculer par le biais de son écriture. Ce chapitre trace les écrits et les événements de la période 1882-1915.

Dans le troisième chapitre, Wichelns se concentre sur ce qu'Emily Dickinson a pris dans les romans jamesiens. Il s'agit donc d'un retour chronologique en arrière, par rapport au chapitre 2, car la période analysée ici se concentre sur l'année 1879, année où Dickinson fait des références à James et à son roman The Europeans dans ses propres lettres.

Dans les quatrième et cinquième chapitres, il s'agit de James vu comme ayant influencé directement les travaux de la féministe française, Marguerite Duras. Duras a adapté deux textes de James au théâtre; ces pièces de théâtre n'ont reçu qu'une attention critique limitée jusqu'à maintenant. Il s'agit des adaptations de 1961, à savoir Les papiers d'Aspern (basé sur The Aspern Papers de 1888) et de 1962, intitulée La Bête dans la jungle (basé sur The Beast in the Jungle de 1903). Le chapitre 4 s'attarde à l'adaptation de 1962. Wichelns y démontre la version française de la lecture traditionnellement anglo-américaine du texte jamesien.

Le chapitre 5 se concentre plus particulièrement sur le genre et le colonialisme, une fois de plus dans les liens James-Duras. Ces deux auteurs sont souvent décrits comme ayant une écriture féminine particulière. Bien que l'adaptation durassienne de The Aspern Papers inclut des éléments typiques de l'environnement politique de l'après-guerre parisien des années 1950-1960, [End Page 229] Duras a gardé intact l'examen jamesien du « paternalisme culturel et linguistique » (10) de la société de la fin du XIXe et du début du XXe siècles.

Enfin, le chapitre qui sert de conclusion, le sixième, reprend les conclusions des différents chapitres afin de démontrer que James est un féministe queer avant la lettre.

Seul bémol qui j'aimerais souligner ici est qu'il y a quelques coquilles (e.g. « in an historical context » (47); « then wrote contrasted » (67); « analystanalysant » (88); « à la épilogue » (102); « la pursuit » (115) et quelques traductions erronées. Il serait aussi utile d'expliquer le fait que le nom de Sarah...

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