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Reviews 283 of a healthy, living language (French) and that it occurs naturally when languages are in contact. Then follows a potpourri of borrowings from languages whose lexical contributions to French are relatively modest,including Spanish (for example,intégrisme, chocolat),Portuguese (mangue), Dutch (démarrer),Russian (bistrot), Polish (meringue), Persian (pyjama),Chinese (soja),and modern German (aspirine,vampire).Unfortunately, subsequent discussion of the regional languages within France is limited to Breton. Bertrand shows how French innovates from within, for example through derivation (prefixation,suffixation),indicating that many productive affixes (aéro-,ciné-,-gramme, -logie) are of Greek origin.A few captivating cases of disputed or mysterious etymologies (including rat and cochon) are the icing on the cake. The author never pretends to exhaustivity, and annotated references appear in each chapter for readers interested in greater detail or more complete accounts. Graduate students and researchers will want to dig deeper,but selections from this book could work well in a range of undergraduate courses: two possibilities include History of the Language and Introduction to French Linguistics. Overall, this introductory work offers a highly enjoyable, accessible survey of the French lexicon that contains considerable expertise and careful scholarship. University of California, Santa Cruz Bryan Donaldson Cerquiglini, Bernard. Petites chroniques du français comme on l’aime! Paris: Larousse, 2013. ISBN 978-2-03-588587-6. Pp. 351. 20,90 a. La couverture annonce déjà qu’il s’agit là d’un vrai régal: l’auteur accueille le lectorat avec un petit sourire malin auquel s’ajoute un titre multiforme et multicolore, suivi d’un point d’exclamation. Dès les premières pages de ce “libre traité d’amour profane”(5), le ton est donné. Les lecteurs sont emportés dans une ballade linguistique où ils découvriront qu’humour, esprit et plaisir ne sont pas incompatibles avec culture, savoir et érudition. Les téléspectateurs de TV5 Monde reconnaîtront à l’écrit la verve, l’enthousiasme et les jeux de mots qui caractérisent l’animateur de l’émission Merci, professeur! et retrouveront ici d’innombrables explications qu’ils n’auront pas eu l’occasion de découvrir lors du passage de l’illustre professeur sur leur écran. En six parties, diverses facettes du français—ses trésors, ses expressions, ses pièges, ses exigences, ses subtilités et son bon usage—sont démystifiées par un passionné de la langue, au cours d’un“aimable entretien, qui entend instruire en plaisant, et s’adresse au plus grand nombre” (5). Chaque page commence par une question sur un mot ou une expression dont l’origine, la signification, l’emploi ou la prononciation ne sont pas évidents ou peuvent prêter à confusion,tels que“briscard”(18),“ch’ti”(22),“coqueluche” (23), “palindrome” (33), “placebo” (57), “de bon aloi” (75), “rubis sur l’ongle” (111), ou“sabler le champagne”(112). Les explications portent aussi sur la distinction entre des mots dont l’orthographe ou la signification est très proche, comme “prémices” et “prémisses”(330),“distancer”et“distancier”(31),“volet”,“contrevent”,“persienne”et “jalousie” (69); ou la raison pour laquelle on dit “docteur ès lettres” mais “docteur en droit” (240); ou qu’on prononce “les héros” mais “les (z)héroïnes” (198). Cerquiglini ne se contente pas d’élucider les complexités linguistiques; il illustre ses remarques d’exemples tirés des grands auteurs ou d’écrivains moins connus. Inspiré par le mot ou son origine, il se plaît à ajouter un commentaire bref mais instructif, qui dépasse le contexte linguistique,où se trouve une mine de fascinants détails culturels et historiques. Ainsi, du mot “agenda” (9), on passe à une explication de “renvoyer aux calendes grecques” (9). L’“adverbe sympathique, un peu désuet”“derechef ” (28) est suivi d’un texte intitulé “À la table des chefs” (28), consistant d’un rapide aperçu de la cuisine française des origines à nos jours. L’adjectif “somptuaire”(30) donne lieu au“luxe des grands palaces” (30) qui nous apprend que “le Crillon est le seul palace au monde à avoir une de ses chambres exposée au Metropolitan Museum de New York” (30). Les diverses...

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