Abstract

Résumé:

Cet article s'attache à mettre en évidence la manière dont Édouard Louis, dans son premier roman En finir avec Eddy Bellegueule (2014), réinscrit la parole néo-réactionnaire au coeur du quotidien et ses multiples formes de violences, loin de la sphère médiatique où certaines célébrités incarnent ce phénomène qui s'est imposé comme l'une des grandes tendances discursives de ce début de vingt-et-unième siècle. Le roman de Louis suscite un certain nombre de questions concernant non seulement la future théorisation de la mouvance néo-réactionnaire, mais également la tolérance dont elle bénéficie dans l'espace public.

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