Abstract

L’analyse des textes agronomiques romains, en conjonction avec l’étude archéobotanique d’un fenil à Oplontis (Torre Annunziata) et d’autres sites romains, laisse transparaître les réelles aptitudes dont faisaient preuve les fermiers romains en matière de culture et pâturage pour augmenter la production de fourrage. Les agronomes romains conseillaient quelques méthodes éprouvées pour produire plus de fourrage, et l’application réelle de ces méthodes peut être déduite des restes de plantes : ceux-ci montrent un heureux équilibre entre légumineuses et herbacées, ainsi que bien des fourrages en légumineuses de qualité, incluant plusieurs sortes de trèfles, luzerne annuelle, des vesces, gesse, pied d’oiseau et des lupins.

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