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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 26.1904

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Nr. 3-4
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Fossey, Charles: Textes magiques assyriens, [2]
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Legrain, Georges: Notes prises à Karnak, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12681#0228

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218

NOTES PRISES A KARNAK

dans une incantation assyrienne (n° XVI, 130-131). — On employait, dès l'époque
babylonienne, des coupes pour emprisonner les démons (n° XXI, 78-79; cf. Pognon,
Inscriptions mandaïtes des coupes de Khouabir). — De même que les Orientaux d'au-
jourd'hui, lors des éclipses de lune, font un vacarme assourdissant pour effrayer les
démons qui attaquent la lune, le bruit des chaudrons servait chez les Assyro-Babylo-
niens à mettre en fuite les démons dont le malade était possédé (n° V, 25-30). — Les
nos XI, col. II, 43-111, 25; XII, 23-41, 73-88; XIX, 30-39, donnent de bons exemples
de l'emploi des animaux et des statuettes dans les rites transmetteurs. — C'est aussi
par un contact avec Ea que le magicien a reçu clu dieu son pouvoir (n° I, 72-79, 108-
111, 266-274). — La légende du ver (n° XXVI) montre très clairement la raison d'être
des cosmogonies dans les incantations. On remonte à la création pour expliquer l'origine
du,mal et donner la généalogie de l'être, animal ou démon, qui en est réputé la cause
(cf. Magie assyrienne, p. 97, note 1).

NOTES PRISES A KARNAK

par

G. Legrain
IX .

TROIS itOIS IVf OVY» S

M. Maspero, clans son Histoire ancienne des peuples de l'Orient classique, t. I,
p. 789, a dressé, d'après le Papyrus royal de Turin, la liste des rois qui occupèrent le
trône d'Egypte entre la XIIe dynastie et peut-être la XVII". Elle ne comporte pas
moins de quatre-vingt-six noms. « 11 reste encore une cinquantaine de noms, dit-il,
mais si mutilés et répartis sur des fragments si petits que l'ordre en est des plus incer-
tains. Un cinquième environ de ces rois nous ont laissé des monuments, et la durée de
leurs règnes, quand elle nous est connue, donne des chiffres assez bas; on ne saurait
douter qu'ils aient régné réellement, et l'on peut espérer que le jour viendra où le pro-
grès des fouilles nous les rendra l'un après l'autre. Us nous mènent jusqu'à l'invasion
des Pasteurs, et peut-être s'en trouve-t-il dans le nombre qu'on doit considérer comme
contemporains des XVe et XVI0 dynasties. » Cette conclusion, discutée depuis, semble
devoir être admise entièrement si nous nous basons sur le résultat des fouilles que sou-
haitait M. Maspero en 1894. Déjà, à Karnak, en octobre 1901, nos recherches devant le
VIIe pylône du grand temple d'Amon faisaient connaître un roi fo U'O'jl Sanofirabrî
Ousirtasen ou Senousrit, auquel M. Maspero attribua provisoirement le
n° IV, et qu'il classa dans la XIIIe ou XIVe dynastie'. La cachette de Karnak nous a

1. Legrain, Rapport sur les travaux exécutés à Karnak, clu 2.5 septembre au 31 octobre 1901, et Mas-
pero, Notes sur le Rapport de M. Lerjrain, dans les Annales du Sercice des Antiquités, t. II, p. 272 et 281.
 
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