Quelques recherches sur les raies faibles dans les spectres optiques

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, , Citation P Jacquinot 1950 Proc. Phys. Soc. B 63 969 DOI 10.1088/0370-1301/63/12/301

0370-1301/63/12/969

Abstract

En plus de la faiblesse absolue des raies, c'est surtout leui faiblesse relative qui interdit leur observation lorsqu'elles sont trop voisines d'autres raies. Elles sont alors masquées par la lumière provenant de l'étalement des raies voisines, qui est dhat u essentiellement à la diffraction dans le spectrographe.

Il est souvent possible d'observer les raies faibles en modifiant dans la source elle-même les rapports d'intensité entre les différentes raies, grâce au phénomène d'autoabsorption, dont quelques exemples d'utilisation sont donnés.

On peut aussi modifier profondément la figure de diffraction classique de faron à en atténuer les `pieds'. Cette `apodisation' est obtenue, soit par des diaphragmes de formes diverses, soit par des écrams absorbants dégradés suivant des lois convenables. Quelques indications sont données sur le calcul de ces lois, sur la iéalisation des écrans, et sur les résultats obtenus, consistant en des améliorations de contraste au voisinage des raies, dans un rapport atteignant facilement 10 000.

Le plus interessant des résultats spectroscopiques obtenus jusqu'à présent est la mise en évidence et l'étude des raies d'intercombinaison de l'hélium. La plus facile à observer de ces raies se présente comme un satellite de la raie jaune, distant de 1 A., et 10 000 fois plus faible. Il a même été possible d'observer l'effet Zeeman de cette raie; cet effet Zeeman est d'ailleurs différent de celui que l'on doit attendre, et cette contradiction pose un problème de rayonnement qui n'a pas reçu de solution.

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10.1088/0370-1301/63/12/301