To the Editors:
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To the Editors:
Fetal movement offers the opportunity for observing fetal behavior in utero. Parents, curious to know their child's sex, frequently request visualization of the fetal genitalia.
During second-trimester ultrasonographic examinations it is usual to see fetuses explore their body and their environment. They handle their own feet, head, genitalia, umbilical cord, and so on.
We recently observed a female fetus at 32 weeks' gestation touching the vulva with the fingers of the right hand. The caressing
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The development of autoerotic activities. A transcultural and cross-disciplinary summary
2017, SexologiesL’objectif de cet article est de préciser les facteurs et les caractéristiques du développement des activités autoérotiques, quel que soit le contexte culturel. Pour réaliser cette modélisation, les données neurobiologiques, ethologiques, ethnologiques et cliniques disponibles ont été comparées et synthétisées. On observe qu’apparemment le développement autoérotique dépend principalement des apprentissages provoqués par les stimulations des zones érogènes primaires. Mais ce développement est fortement influencé par les normes culturelles, qui peuvent être éducatives, permissives, restrictives ou répressives. En fonction du contexte culturel, le développement autoérotique peut débuter dès la première année après la naissance, ou être retardé, voire supprimé. En l’absence d’études détaillées tant en neurobiologie du développement que sur des échantillons représentatifs des différents contextes culturels, il est difficile de décrire précisément les phases et les époques du développement de l’autoérotisme. En simplifiant, le développement autoérotique le plus spontané correspondrait à celui décrit dans les contextes permissifs. On observe dans ces contextes que la plupart des garçons commencent à jouer avec leurs organes génitaux vers 6 ou 7 mois, les filles commencent à 10 ou 11 mois. En général, la masturbation – c’est-à-dire une activité intentionnelle et technique (en particulier des mouvements rythmiques…) de recherche du plaisir sexuel – n’est pas observée avant la deuxième ou la troisième année après la naissance. Le plus souvent elle commence à se développer entre le 15e et le 19e mois. Durant la masturbation, les signes de l’excitation incluent des poussées rythmiques du bassin, des sons, des rougeurs au visage et une respiration rapide. Les études déclaratives suggèrent l’existence de sensations érotiques et de type orgastique dès les premières années de la vie. Les activités autoérotiques coexistent avec les activités sexuelles avec des partenaires, mais ces dernières sont généralement préférées. Au fur et à mesure du développement et de l’accumulation des expériences autoérotiques et sexuelles, les activités autoérotiques deviennent plus cognitives et dépendent davantage de l’imagerie érotique. Elles peuvent également être associées à des émotions positives ou aversives, comme la culpabilité, ce qui peut induire des troubles. Fait notable en Occident, en raison des restrictions culturelles à la sexualité entre enfants, les activités autoérotiques apparaissent comme le principal moyen initial du développement sexuel.
The aim of this article is to identify the different factors and characteristics of the development of autoerotic activities, regardless of the cultural context. To construct the model, all the neurobiological, ethological, ethnological and clinical data available was compared and synthesized. It would appear that autoerotic development is mainly dependent on learning acquired by stimulation of the primary erogenous zones. But this development is strongly influenced by cultural norms that can be either educational, permissive, restrictive or repressive. Depending on the cultural context, autoerotic development can begin as early as the first year after birth, or be delayed, or even eliminated altogether. Given that there are no detailed neurobiological developmental studies, nor of different samples representative of the different cultural contexts, it is difficult to describe with any accuracy the phases and the periods of the development of autoeroticism. Simplistically, the most spontaneous autoerotic development would appear to correspond to that described in permissive contexts. In such contexts, most boys will start playing with their genitals around 6 or 7 months of age, and the girls around 10 or 11 months. In general, masturbation, i.e. an intentional and technical activity (in particular rhythmic movements) in a quest for sexual pleasure, does not take place before the age of 2 or 3 years. Most frequently, it starts to develop between the 15th and the 19th month of age. During masturbation, the signs of arousal include rhythmic thrusts of the pelvis, sounds, redness of the face and fast breathing. Declarative studies suggest the existence of erotic and orgastic sensations as early as the first years of the child's life. Autoerotic activities cohabit alongside sexual activities with partners, but the latter are generally preferred over the former. As the development progresses and the individual accumulates autoerotic and sexual experiences, the autoerotic activities become more cognitive and more dependent on erotical imagery. They can also be associated with positive or aversive emotions such as guilt, which can cause disorders. In the Western world, due to the cultural restrictions on infantile sexuality, autoerotic activities are the main initial means of sexual development.
Main factors, contexts and variations in human sexual development. A transcultural and transdisciplinary synthesis. Part 2: Modelling
2016, SexologiesL’objectif de cet article (en deux parties) est de présenter une modélisation du développement de la sexualité humaine, qui tienne compte à la fois de la biologie de la reproduction, de l’importance des affects et de la cognition, et de la diversité culturelle. Cette modélisation est réalisée à partir d’une synthèse transdisciplinaire de données provenant des neurosciences, de l’éthologie, l’ethnologie, l’histoire, et la psychologie. Au niveau biologique, le développement de la sexualité humaine se réaliserait à trois niveaux relativement indépendants : (1) le développement de la physiologie du système reproducteur (gamétogenèse, puberté, ménopause…), relativement indépendant des influences culturelles ; (2) le développement de l’érogénéisation du corps et des activités érotiques, dissocié des cycles hormonaux de la reproduction, mais fortement influencé par le contexte culturel ; et (3) le développement des représentations conceptuelles de la sexualité, non indispensables et parfois sans correspondance avec la réalité, mais qui peuvent exercer une influence majeure sur le développement sexuel. Spontanément, la sexualité se développerait dès les premières années de la vie, par observation, imitation, jeux sexuels, et apprentissages des activités tant autoérotiques qu’avec les pairs. Cette sexualité serait surtout centrée sur les zones érogènes primaires, et tendrait à devenir à l’âge adulte une caractéristique importante de la vie quotidienne. Mais les facteurs cognitifs et culturels seraient à l’origine d’une grande variabilité de ce développement, à la fois au niveau des comportements et des attitudes, mais surtout au niveau des représentations cognitives et des pratiques sociales.
The aim of this article (in two parts) is to present a way to model the development of human sexuality, taking account at the same time of the biological aspects of reproduction, the importance of affects and cognition, and cultural diversity. This model is based on a multidisciplinary synthesis of data from the neurosciences, ethology, ethnology, history and psychology. From a biological standpoint, the development of human sexuality takes place at three relatively independent levels: (1) physiological development of the reproductive system (gametogenesis, puberty, menopause…), relatively independently from cultural influences; (2) the development of erogeneity of the body and erotic activities, dissociated from the hormonal cycles of reproduction, but strongly influenced by the cultural context; and (3) the development of conceptual representations of sexuality, not indispensable and sometimes with no connection to reality, but which in some cases play a major role in sexual development. Sexuality is thought to develop spontaneously in the early years of a child's life, by observation, imitation, sexual games, and the learning of activities of self-arousal and with peers. This sexuality focuses on the primary erogenous zones, and tends to become an important characteristic of daily life on reaching adulthood. But cognitive and cultural factors can explain the huge variations in this development, both in terms of behaviors and attitudes, but also, and more importantly, in terms of cognitive representations and social practices.
Chronobiology of female orgasmic physiology
2019, SexologiesL’objet de cette communication est de bien mettre en lumière la nécessaire intervention du facteur temps dans l’établissement puis la survenue de l’orgasme féminin. La physiologie de cet orgasme a longtemps été un sujet de débat. En raison de la tardive puberté humaine, le vagin n’est pas fonctionnel pour l’accouplement jusqu’au milieu de la deuxième décennie de l’existence, bien qu’on puisse repérer des signes de recherche de plaisir orgasmique qui se manifestent dès la première enfance. Première constatation de l’intervention de la temporalité dans la physiologie féminine. Pendant la phase pré-pubertaire l’appétit orgasmique trouve un assouvissement par la stimulation clitoridienne. Activé par les sollicitations, le clitoris permet la maturation du réseau anatomo-physiologique qui assurera la survenue du réflexe orgasmique pendant ce qu’il faut considérer comme une période de sensibilité de six-sept ans. Deuxième manifestation de la temporalité, au-delà de cette période, le réflexe devient difficile à établir, ou ne s’établira jamais. Une fois établie, il se déroule, comme chez l’homme, à la troisième phase temporelle de la réaction sexuelle décrite par Masters et Johnson, après la phase d’excitation puis la phase en plateau. L’orgasme d’origine coïtale émane du vagin, parfois pressenti par les manœuvres solitaires de sciage périnéal. Il ne peut apparaître et s’installer qu’après un indubitable quantum temporel suivant la défloration quelle qu’en soit l’origine (auto ou hétéro stimulation). La durée de ce quantum dépend des circonstances de la vie sexuelle personnelle, mais on peut émettre l’hypothèse d’une période de sensibilité suivant la défloration au-delà de laquelle le déclenchement du réflexe orgasmique à point de départ vaginal sera difficile sinon impossible. Cette période de sensibilité s’affine par la pratique coïtale régulière avec un partenaire attentif ou par manœuvres personnelles. Il s’agit d’un apprentissage progressif de la maîtrise des sensations érogènes pour faire éclore le réflexe, lequel est plus long au départ à déclencher que chez l’homme. Discussion : obtenu par les stimulations personnelles de l’enfance, l’orgasme d’origine clitoridienne est nécessaire à la maturation anatomo-physiologique du substratum corporel déclenchant le réflexe. La répression morale – voire médicale – de l’autoérotisme infantile, sous prétexte qu’il n’est pas nécessaire à l’engendrement, a été une grave erreur, une fois reconnus l’influence des croyances éducatives et la place de l’appétit orgasmique humain propre à l’espèce ; ainsi l’excision clitoridienne est un crime le plus souvent irrémédiable. Impossible à déclencher par le coït ou d’autres stimulations pendant la longue période pré-pubertaire humaine, l’orgasme d’origine vaginale pourrait apparaître comme la récompense du bon comportement reproducteur dans une optique éthologique, ou comme obligatoire à la procréation selon les vieilles thèses y compris chrétiennes issues de la pensée hippocratique. Il n’en est rien. La femme n’a pas besoin de l’orgasme pour entreprendre une grossesse, affirma à juste titre Aristote. Elle en a cependant l’appétit dès l’enfance et installe personnellement le substratum du réflexe – sinon il n’apparaîtra jamais. Que l’orgasme puisse être ressenti au cours du coït est à l’origine du puissant lien fondant le couple. Cette entité biparentale dans un couple monogame fut nécessaire à la protection des jeunes humains, nés en grande immaturité dans un environnement dangereux. Installée depuis au moins le Paléolithique, accaparant motivations et organes à la fonction reproductrice, la fonction érotique humaine, unissant le couple sur l’échange orgasmique mutuel, serait donc évolutivement apparue pour favoriser la survie de l’espèce. Elle comporte cependant certains aléas temporels – apparition secondaire de l’orgasme coïtal féminin, nécessité de la retenue masculine – auxquels hommes et femmes doivent désormais s’adapter.
The objective of this paper is to highlight the importance of the time factor in the development and onset of the female orgasm. The physiology of the female orgasm has been a subject of discussion for many years. The late onset of human puberty makes the vagina impracticable for intercourse before the middle of the second decade of life, despite an appetite for orgasm being present from early childhood; this is the first observation of the importance of the time factor in female physiology. During the pre-puberty period, the appetite for orgasm can only be satisfied by the clitoris. Activated by stimulation from the subject herself, the clitoris matures the anatomo-physiological network that ensures the development of the orgasmic reflex, throughout what should be considered as a period of sensitivity for six or seven years; our second example of the importance of the time factor. After this period, the reflex is very difficult to elicit, or may even never be. Once it has been elicited, it will occur, in the same way as for males, during the third phase in the sexual response cycle as described by Masters and Johnson, following the arousal phase and the plateau phase. Orgasm during intercourse emanates from the vagina, sometimes building up from solitary perineal contractions with crossed legs. It can only occur and re-occur after an irrefutable period of time following the loss of virginity. The length of this period of time will depend on the circumstances of the individual's personal sex-life. But it can be suggested that there is a period of sensitivity after the deflowering, after which it would be difficult, or perhaps even impossible, to elicit the reflex. This period of sensitivity should therefore be put to good use by having regular intercourse with an appropriate partner during this time. It is particularly important to know how to control one's erogenous feelings in order to consolidate the reflex, which at first can be longer to trigger than for a man. Discussion: clitoral orgasm, obtained by solitary stimulation during childhood, is necessary for anatomo-physiological maturity of the corporate substrate that triggers the reflex. Repression of childhood masturbation for moral, or even medical reasons, on the grounds that it is not necessary to reproduction, is a serious mistake, once the human appetite for orgasm has been recognized; female genital mutilation (FGM) is a crime, and usually irreparable. Vaginal orgasm, impossible to trigger through intercourse during the long pre-puberty period for human beings, might be seen as the “reward” for good reproductive behaviour from an ethological standpoint, or necessary for reproduction according to old-fashioned ideas, including Christian beliefs resulting from Hippocratic theory. But this is not the case at all. Females do not need to reach orgasm to become pregnant, as already reported by Aristotle in his day. But they do desire orgasm from childhood onwards, and personally lay down the reflex substratum themselves, otherwise it would never appear. The existence of vaginal orgasm through intercourse is the basis for the strong bond laying the foundations of the couple. This bi-parental unit in a monogamous partnership was necessary for the protection of young human beings, born helpless in a dangerous environment. Human erotic function, in place since at least the Paleolithic Age, monopolizes motivations and organs for reproduction and unites the couple on the basis of mutual orgasm, and is thought to have evolved to support survival of the species. It encompasses a certain number of temporal vicissitudes–secondary emergence of female vaginal orgasm, need for restraint on the man's part, to which both men and women alike must now adapt.
Gratification Disorder as an Early Marker of Rett Syndrome: Two Pediatric Case Reports
2021, Journal of Pediatric NeurologyIn Pursuit of Pleasure: A Biopsychosocial Perspective on Sexual Pleasure and Gender
2021, International Journal of Sexual HealthBody-to-Body Intimacy: Transformation Through Love, Sex, and Neurobiology
2018, Body-to-Body Intimacy: Transformation Through Love, Sex, and Neurobiology