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Le rôle de la Philosophie dans la culture canadienne*

Published online by Cambridge University Press:  01 September 1962

Jean Langlois
Affiliation:
Collège de l'Immaculée-Conception, Montréal

Extract

Mon intention n'est pas de proposer ici un programme d'action ni un manifeste de pensée. Je voudrais seulement tenter de déterminer quel devrait être le rôle de la philosophie au Canada: sa place dans l'édification de cet immense pays qui est le nôtre, sa fonction dans la préparation et le développement d'une culture authentiquement canadienne.

Type
Articles
Copyright
Copyright © Canadian Philosophical Association 1962

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References

1 Grant, George P., Philosophy in the Mass Age, Hill and Wang, New York, 1960Google Scholar.

2 Ibid., pp. 27, 34.

3 Ibid., p. 91.

4 Ibid., p. 89.

5 Leprince-Ringuet, Louis, Des atomes et des hommes, A. Fayard, Paris, 1957, p. 156157Google Scholar.

6 Heidegger, Martin, Sein und Zeit, 7. Aufl. M. Niemeyer, Tübingen, 1953, S. 266Google Scholar.

7 Camus, Albert, Le Mythe de Sisyphe, 75e ed., Gallimard, Paris, 1956, p. 15Google Scholar.

8 « In a world that was not the expression of intelligence, science could never have come into being. » Sir Edmund Whittaker, F. R. S., Space and Spirit, H. Regnery Co., Hinsdale, III., 1948, p. 124. Dans le même sens, Erwin Schrödinger dans Mind and Matter (Cambridge University Press, 1958, p. 37): « Nature can be understood ».

Dans le sens contraire: « En bref, plus nous augmentons nos connaissances plus l'univers devient pour nous incompréhensible. Le Cosmos était intelligible pour un Platon, pour un Aristote, pour un Cicéron, pour un Raban Maur, pour un Albert le Grand, pour un Cardinal de Cues, pour un Descartes, pour un Leibniz, pour Dante ou pour Michel-Ange. Pour les physiciens d'aujourd'hui, sa seule intelligibilité réside dans le fait que notre appareil mental est assez flexible pour créer des formes mathématiques susceptibles de coordonner les données fournies par nos appareils de mesure. » Louis Rougier, Traité de la Connaissance, Gauthier-Villars, Paris, 1955, p. 406. C'est la position de Bertrand Russell et de beaucoup d'autres.

9 Pascal, , Pensées. L'œuvre de Pascal, « Bibliothèque de la Pléiade », Gallimard, Paris, 1950, n. 371, p. 926Google Scholar.

10 Emile Simard, La nature et la portée de la méthode scientifique, Les Presses Universitaires Laval, Québec (le livre est de 1956). J. A. Wojciechowski, « La relation sujet-objet et la physique quantique » dans Revue de l'Université d'Ottawa, 1959 (29), pp. 88–99; « Science and the Notion of Reality», ibid. 1961 (31), pp. 25–38; « Measurement and Understanding » ibid., 1962 (32), pp. 88–104. Michel Ambacher, Méthode de la philosophic de la nature, Presses Universitaires de France, Paris, 1961.

11 Cf. The Dignity of Science, Studies in the Philosophy of Science presented to William Humbert Kane, O. P., in collaboration with The Thomist and The Albertus Magnus Lyceum. The Thomist Press, 1961.

12 « At the same time most scientists do believe that experience points to an ontological reality beyond the physical which consists only of verifacts (constructs satisfying the principles of reason and also confirmed by empirical tests). To reach ontological reality he must take a leap, a commitment of a kind transcending, I believe, those which enabled him to be a scientist. He must indeed entrust himself to other hands. And here, it seems to me, Aquinas’ doctrine of essences, his theory of the scale of being of substances serve useful purposes. While I am unable to accept all of his details, the systematic structure of the doctrine is empressive. » Henry Margenau, Thomas and the Physics of 1958: a confrontation, The Marquette University Press, Milwaukee, 1958 pp. 35–36. — « La science de nos jours est devenue infiniment plus modeste que celle d'il y a cinquante ans. Aucun savant aujourd'hui ne souscrirait à l'affirmation de Berthelot à la première page des Origines de l'Alchimie: ‘Le monde est aujourd'hui sans mystères.’ Aucun ne croit qu'Ernst Haeckel ait résolu les énigmes de l'Univers. La science ne fait que déplacer les problèmes, reculer la frontière de Pincompréhensible ». L. Rougier, Traité de la Connaissance, Gauthier-Villars, Paris, 1955, p. 405.

13 Toynbee, Arnold, A Study of History, Oxford University Press, 1954, vol. IX, pp. 297299Google Scholar. Aussi Toynbee, dans The World Review, March 1949, p. 12.

14 Il s'agit d'une attitude d'esprit qui croit à une « mission providentielle » de la race canadienne-française en Amérique.

15 Deffontaines, Pierre, L'Homme et l'Hiver au Canada, Gallimard, Paris, 1957Google Scholar.

16 Pierre Teilhard de Chardin, Le Phenomkne humain, Éd. du Seuil, Paris, 1955, p. 257.

17 Aristote, Métaphysique, A, 2, 982b28, trad. Tricot; L'Éthique à Nicomaque, X, 117b26-31, trad. A. Gauthier et J. Y. Jolif, Nauwelaerts, Paris, 1958.