Letter to the EditorResponse to Mitchell D. Creinin’s letter regarding “Extended use of the intrauterine device: a literature review and recommendations for clinical practice”
References (3)
- J.P. Wu et al.
Extended use of the intrauterine device: a literature review and recommendations for clinical practice
Contraception
(2014)
Cited by (4)
Consensus canadien sur la contraception (partie 3 de 4): chapitre 7 - Contraception intra-utérine
2019, Journal of Obstetrics and Gynaecology CanadaFournir des lignes directrices aux fournisseurs de soins quant à l'utilisation de modes de contraception pour la prévention de la grossesse et quant à la promotion d'une sexualité saine.
Orientation des praticiens canadiens en ce qui concerne l'efficacité globale, le mécanisme d'action, les indications, les contre-indications, les avantages n’étant pas liés à la contraception, les effets indésirables, les risques et le protocole de mise en œuvre des modes de contraception abordés; planification familiale dans le contexte de la santé sexuelle et du bien-être général; méthodes de counseling en matière de contraception; et accessibilité et disponibilité des modes de contraception abordés au Canada.
La littérature publiée a été récupérée par l'intermédiaire de recherches menées dans MEDLINE et The Cochrane Library entre janvier 1994 et janvier 2015 au moyen d'un vocabulaire contrôlé (p. ex. contraception, sexuality, sexual health) et de mots clés (p. ex. contraception, family planning, hormonal contraception, emergency contraception) appropriés. Les résultats ont été restreints aux analyses systématiques, aux études observationnelles et aux essais comparatifs randomisés / essais cliniques comparatifs publiés en anglais entre janvier 1994 et janvier 2015. Les recherches ont été mises à jour de façon régulière et intégrées à la directive clinique jusqu'en juin 2015. La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l'intermédiaire de recherches menées dans les sites Web d'organismes s'intéressant à l’évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d'organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, dans des registres d'essais cliniques et auprès de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales.
La qualité des résultats a été évaluée au moyen des critères décrits dans le rapport du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (Tableau 1).
Déclarations sommaires
- 1
Les contraceptifs intra-utérins sont aussi efficaces que les modes de contraception permanente. (II-2)
- 2
L'utilisation du système intra-utérin à libération de lévonorgestrel 52 mg par des patientes prenant du tamoxifène n'est pas associée à la récurrence du cancer du sein. (I)
- 3
Les contraceptifs intra-utérins comptent un certain nombre d'avantages n’étant pas liés à la contraception. L'utilisation du système intra-utérin à libération de lévonorgestrel 52 mg entraîne une atténuation significative de la perte sanguine menstruelle (I) et de la dysménorrhée. (II-2) Le dispositif intra-utérin au cuivre et le système intra-utérin à libération de lévonorgestrel entraînent tous deux une baisse significative du risque de cancer de l'endomètre. (II-2)
- 4
Bien que le risque de perforation utérine soit inversement proportionnel à l'expérience du fournisseur de soins procédant à l'insertion, il est accru pendant la période postpartum et l'allaitement. (II-2)
- 5
Bien que le risque de syndrome inflammatoire pelvien soit légèrement accru au cours du premier mois suivant l'insertion d'un contraceptif intra-utérin, le risque absolu est faible. La manifestation d'un syndrome inflammatoire pelvien après le premier mois d'utilisation est attribuable à une exposition à des infections transmissibles sexuellement et non à la présence même du contraceptif intra-utérin. (II-2)
- 6
La nulliparité n'est pas associée à un risque accru d'expulsion du contraceptif intra-utérin. (II-2)
- 7
Bien qu'il soit rare de constater une grossesse ectopique en présence d'un contraceptif intra-utérin in situ, de 15%à 50% des grossesses qui en viennent tout de même à se manifester sont de nature ectopique. (II-2)
- 8
Chez les femmes qui en viennent à connaître une grossesse malgré la présence d'un contraceptif intra-utérin in situ, le retrait précoce de ce dernier entraîne une amélioration des issues de grossesse, mais ne mène pas à une élimination intégrale des risques. (II-2)
- 9
Les contraceptifs intra-utérins n'entraînent pas une hausse du risque d'infertilité. (II-2)
- 10
L'insertion immédiate d'un contraceptif intra-utérin à la suite de la tenue de l'accouchement ou d'une césarienne (de 10 minutes à la suite de la délivrance du placenta à 48 heures) est associée à des taux accrus de poursuite de l'utilisation, par comparaison avec l'insertion à six semaines postpartum. (I)
- 11
L'insertion immédiate d'un contraceptif intra-utérin à la suite de la tenue de l'accouchement ou d'une césarienne (de 10 minutes à la suite de la délivrance du placenta à 48 heures) est associée à un risque accru d'expulsion. (I) Les avantages de l'insertion d'un contraceptif intra-utérin immédiatement à la suite de la tenue de l'accouchement ou d'une césarienne l'emportent sur les désavantages d'une telle pratique (soit des risques accrus de perforation et d'expulsion). (II-C)
- 12
L'insertion d'un contraceptif intra-utérin chez une femme qui allaite est associée à un risque accru de perforation au cours de la première année suivant l'accouchement. (II-2)
- 13
L'insertion d'un contraceptif intra-utérin immédiatement à la suite d'un avortement entraîne une baisse significative du risque de devoir procéder à un autre avortement (II-2) et une hausse significative des taux de poursuite de l'utilisation d'un contraceptif intra-utérin à six mois. (I)
- 14
La mise en œuvre d'une antibioprophylaxie au moment de l'insertion d'un contraceptif intra-utérin n'entraîne pas une atténuation significative de l'infection pelvienne postinsertion. (I)
- 1
Les fournisseurs de soins devraient prendre soin d’éviter de restreindre l'accès aux modes de contraception intra-utérins en raison de risques théoriques ou non établis. (III-A) Les professionnels de la santé devraient considérer les contraceptifs intra-utérins comme étant des modes de contraception de première intention pour leurs patientes tant nullipares que multipares. (II-2A)
- 2
Dans le cas des femmes qui cherchent à obtenir une contraception intra-utérine et qui connaissent des saignements menstruels abondants et/ou une dysménorrhée, les professionnels de la santé devraient envisager de privilégier l'utilisation du système intra- utérin à libération de lévonorgestrel 52 mg. (I-A)
- 3
Les patientes atteintes du cancer du sein qui prennent du tamoxifène pourraient envisager l'utilisation d'un système intra- utérin à libération de lévonorgestrel 52 mg, à la suite d'une consultation auprès de leur oncologue. (I-A)
- 4
Les femmes qui demandent la mise en place d'un système intra- utérin à libération de lévonorgestrel ou d'un dispositif intra-utérin au cuivre devraient bénéficier de services de counseling traitant du risque d'infection transmissible sexuellement, des modifications du cycle menstruel et de la durée d'utilisation. (III-A)
- 5
Le professionnel de la santé devrait être raisonnablement sûr que sa patiente n'est pas enceinte avant de procéder à l'insertion d'un contraceptif intra-utérin. (III-A)
- 6
Les fournisseurs de soins devraient envisager de procéder à l'insertion d'un contraceptif intra-utérin immédiatement à la suite d'un avortement provoqué, plutôt que d'attendre de procéder à une insertion d'intervalle. (I-B)
- 7
Chez les femmes qui en viennent à connaître une grossesse en présence d'un contraceptif intra-utérin in situ, le diagnostic de grossesse ectopique devrait être écarté dès que possible. (II-A) Une fois la possibilité d'une grossesse ectopique écartée, le contraceptif intra-utérin devrait être retiré sans avoir recours à une intervention effractive. Le contraceptif intra-utérin pourrait être retiré au cours de la tenue d'une interruption de grossesse chirurgicale. (II-2B)
- 8
En présence d'un syndrome inflammatoire pelvien, il n'est pas nécessaire de retirer le contraceptif intra-utérin pendant le traitement, sauf en l'absence d'une amélioration clinique de 48 à 72 heures à la suite de la mise en œuvre d'une antibiothérapie appropriée. (II-2B)
- 9
La mise en œuvre systématique d'une antibioprophylaxie n'est pas indiquée pour l'insertion d'un contraceptif intra-utérin. (I-B) Chez les femmes qui sont exposées à des risques élevés d'infections transmissibles sexuellement, les fournisseurs de soins devraient procéder au dépistage de ces dernières au moment de l'insertion du contraceptif intra-utérin. Lorsque des résultats positifs sont obtenus en ce qui concerne la chlamydiose et/ou la gonorrhée, la patiente en question devrait faire l'objet d'un traitement post- insertion adéquat et son CIU peut demeurer in situ. (II-2B)
- 10
Chez les utilisatrices de contraceptifs intra-utérins, les saignements imprévus, lorsqu'ils sont persistants ou associés à des douleurs pelviennes, devraient faire l'objet d'une exploration visant à écarter la possibilité d'une infection, d'une grossesse, d'une pathologie gynécologique, d'une expulsion ou d'un mauvais positionnement. (III-A)
- 1
Canadian Contraception Consensus (Part 3 of 4): Chapter 7 - Intrauterine Contraception
2016, Journal of Obstetrics and Gynaecology CanadaCitation Excerpt :The proposition of 7-year use of LNG-IUS 52 mg has been challenged due to the lack of clinical trials on contraceptive efficacy, without which it might be premature to initiate such a practice.188 Hence, clinical judgment and individual factors should be considered before advising off-label extended use of the LNG-IUS 52 mg, including access to and potential risks of IUC reinsertion.189 Given the reduced likelihood of spontaneous pregnancy in women over the age of 50 years, women who have the LNG-IUS 52 mg inserted at ≥ 45 years of age can use the device for 7 years (off-label use) (Table 5).170
To provide guidelines for health care providers on the use of contraceptive methods to prevent pregnancy and on the promotion of healthy sexuality.
Overall efficacy of cited contraceptive methods, assessing reduction in pregnancy rate, safety, ease of use, and side effects; the effect of cited contraceptive methods on sexual health and general well-being; and the relative cost and availability of cited contraceptive methods in Canada.
Published literature was retrieved through searches of Medline and The Cochrane Database from January 1994 to January 2015 using appropriate controlled vocabulary (e.g., contraception, sexuality, sexual health) and key words (e.g., contraception, family planning, hormonal contraception, emergency contraception). Results were restricted to systematic reviews, randomized control trials/controlled clinical trials, and observational studies published in English from January 1994 to January 2015. Searches were updated on a regular basis in incorporated in the guideline to June 2015. Grey (unpublished) literature was identified through searching the websites of health technology assessment and health technology-related agencies, clinical practice guideline collections, clinical trial registries, and national and international medical specialty societies.
The quality of the evidence in this document was rated using the criteria described in the Report of the Canadian Task Force on Preventive Health Care (Table 1).
Summary Statements
- 1.
Intrauterine contraceptives are as effective as permanent contraception methods. (II-2)
- 2.
The use of levonorgestrel-releasing intrauterine system (LNG-IUS) 52 mg by patients taking tamoxifen is not associated with recurrence of breast cancer. (I)
- 3.
Intrauterine contraceptives have a number of noncontraceptive benefits. The levonorgestrel-releasing intrauterine system (LNG-IUS) 52 mg significantly decreases menstrual blood loss (I) and dysmenorrhea. (II-2) Both the copper intrauterine device and the LNG-IUS significantly decrease the risk of endometrial cancer. (II-2)
- 4.
The risk of uterine perforation decreases with inserter experience but is higher in postpartum and breastfeeding women. (II-2)
- 5.
The risk of pelvic inflammatory disease (PID) is increased slightly in the first month after intrauterine contraceptive (IUC) insertion, but the absolute risk is low. Exposure to sexually transmitted infections and not the IUC itself is responsible for PID occurring after the first month of use. (II-2)
- 6.
Nulliparity is not associated with an increased risk of intrauterine contraceptive expulsion. (II-2)
- 7.
Ectopic pregnancy with an intrauterine contraceptive (IUC) is rare, but when a pregnancy occurs with an IUC in situ, it is an ectopic pregnancy in 15% to 50% of the cases. (II-2)
- 8.
In women who conceive with an intrauterine contraceptive (IUC) in place, early IUC removal improves outcomes but does not entirely eliminate risks. (II-2)
- 9.
Intrauterine contraceptives do not increase the risk of infertility. (II-2)
- 10.
Immediate insertion of an intrauterine contraceptive (10 minutes postplacental to 48 hours) postpartum or post-Caesarean section is associated with a higher continuation rate compared with insertion at 6 weeks postpartum. (I)
- 11.
Immediate insertion of an intrauterine contraceptive (IUC; 10 minutes postplacental to 48 hours) postpartum or post-Caesarean section is associated with a higher risk of expulsion. (I) The benefit of inserting an IUC immediately postpartum or post-Caesarean section outweighs the disadvantages of increased risk of perforation and expulsion. (II-C)
- 12.
Insertion of an intrauterine contraceptive in breastfeeding women is associated with a higher risk of uterine perforation in the first postpartum year. (II-2)
- 13.
Immediate insertion of an intrauterine contraceptive (IUC) post-abortion significantly reduces the risk of repeat abortion (II-2) and increases IUC continuation rates at 6 months. (I)
- 14.
Antibiotic prophylaxis for intrauterine contraceptive insertion does not significantly reduce postinsertion pelvic infection. (I)
Recommendations
- 1.
Health care professionals should be careful not to restrict access to intrauterine contraceptives (IUC) owing to theoretical or unproven risks. (III-A) Health care professionals should offer IUCs as a first-line method of contraception to both nulliparous and multiparous women. (II-2A)
- 2.
In women seeking intrauterine contraception (IUC) and presenting with heavy menstrual bleeding and/or dysmenorrhea, health care professionals should consider the use of the levonorgestrel intrauterine system 52 mg over other IUCs. (I-A)
- 3.
Patients with breast cancer taking tamoxifen may consider a levonorgestrel-releasing intrauterine system 52 mg after consultation with their oncologist. (I-A)
- 4.
Women requesting a levonorgestrel-releasing intrauterine system or a copper-intrauterine device should be counseled regarding changes in bleeding patterns, sexually transmitted infection risk, and duration of use. (III-A)
- 5.
A health care professional should be reasonably certain that the woman is not pregnant prior to inserting an intrauterine contraceptive at any time during the menstrual cycle. (III-A)
- 6.
Health care providers should consider inserting an intrauterine contraceptive immediately after an induced abortion rather than waiting for an interval insertion. (I-B)
- 7.
In women who conceive with an intrauterine contraceptive (IUC) in place, the diagnosis of ectopic pregnancy should be excluded as arly as possible. (II-2A) Once an ectopic pregnancy has been excluded, the IUC should be removed without an invasive procedure. The IUC may be removed at the time of a surgical termination. (II-2B)
- 8.
In the case of pelvic inflammatory disease, it is not necessary to remove the intrauterine contraceptive unless there is no clinical improvement after 48 to 72 hours of appropriate antibiotic treatment. (II-2B)
- 9.
Routine antibiotic prophylaxis for intrauterine contraceptive (IUC) insertion is not indicated. (I-B) Health care providers should perform sexually transmitted infection (STI) testing in women at high risk of STI at the time of IUC insertion. If the test is positive for chlamydia and/or gonorrhea, the woman should be appropriately treated postinsertion and the IUC can remain in situ. (II-2B)
- 10.
Unscheduled bleeding in intrauterine contraception users, when persistent or associated with pelvic pain, should be investigated to rule out infection, pregnancy, gynecological pathology, expulsion or malposition. (III-A)
- 1.
Prediction of Cervical Cancer Based on the Life Style, Habits, and Diseases Using Regression Analysis Framework
2019, Lecture Notes on Data Engineering and Communications TechnologiesUpdate on long-acting reversible methods
2015, Current Opinion in Obstetrics and Gynecology