Mechanisms and Clinical Manifestations of Cognitive Decline in Atrial Fibrillation Patients: Potential Implications for Preventing Dementia

Abstract

Atrial fibrillation (AF) patients face an approximate 1.5-fold increased risk of cognitive decline compared with the general population. Among poststroke AF patients, the risk of cognitive decline is even higher with an estimated threefold increase. This article provides a narrative review on the current evidence and highlights gaps in knowledge and areas for future research. Although earlier studies hypothesized that the association between AF and cognitive decline is mainly a consequence of previous ischemic strokes, more recent evidence also suggests such an association in AF patients without a history of clinical stroke. Because AF and cognitive decline mainly occur among elderly individuals, it is not surprising that both entities share multiple risk factors. In addition to clinically overt ischemic strokes, silent brain infarcts and other brain injury are likely mechanisms for the increased risk of cognitive decline among AF patients. Oral anticoagulation for stroke prevention in AF patients with additional stroke risk factors is one of the only proven therapies to prevent brain injury. Whether a broader use of oral anticoagulation, or more intense anticoagulation in some patients are beneficial in this context needs to be addressed in future studies. Although direct studies are lacking, it is reasonable to recommend optimal treatment of comorbidities and risk factors for the prevention of cognitive decline and dementia.

Résumé

Chez les patients atteints de fibrillation auriculaire (FA), le risque de déclin cognitif est environ 1,5 fois plus élevé qu’au sein de la population générale. Après un accident vasculaire cérébral (AVC), ce risque est encore plus élevé chez ces patients; selon les estimations, il serait alors plus que triplé. Dans le présent article, nous procédons à une revue narrative des données probantes actuelles, cernons les lacunes dans les connaissances et mettons en lumière certaines avenues de recherche. Bien que les auteurs de précédentes études aient formulé l’hypothèse selon laquelle l’association entre la FA et le déclin cognitif serait principalement une conséquence d’AVC ischémiques antérieurs, des données probantes plus récentes pointent également vers une telle association chez les patients atteints de FA sans antécédents cliniques d’AVC. Étant donné que la FA et le déclin cognitif surviennent principalement chez les personnes âgées, il n’est pas étonnant que les deux entités partagent de multiples facteurs de risque. En plus des AVC ischémiques manifestes sur le plan clinique, les infarctus cérébraux silencieux et d’autres lésions cérébrales représentent des mécanismes probables d’accroissement du risque de déclin cognitif chez les patients atteints de FA. La prise d’anticoagulants oraux en prévention des AVC chez les patients atteints de FA qui présentent d’autres facteurs de risque d’AVC constitue l’un des seuls traitements éprouvés pour empêcher la survenue de lésions cérébrales. L’opportunité d’un recours plus large aux anticoagulants oraux ou d’un traitement anticoagulant plus intensif chez certains patients dans ce contexte devra être l’objet d’études ultérieures. Malgré le manque d’études directes, on peut raisonnablement recommander la prise en charge optimale des maladies concomitantes et des facteurs de risque aux fins de prévention du déclin cognitif et de la démence.