Article originalComparaison de la sensibilité aux antibiotiques de 1 217 isolats consécutifs de Escherichia coli responsables d’infections urinaires féminines en ville et à l’hôpitalComparison of antimicrobial susceptibility of 1 217 Escherichia coli isolates from women with hospital and community-acquired urinary tract infections
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Méthodes
Cette étude prospective a été réalisée de mai 2003 à avril 2004. Les prélèvements urinaires de patientes en provenance de tous les services de l’hôpital de Pontchaillou, à l’exception des consultations externes, ont été inclus dans l’étude et analysés par le laboratoire de microbiologie de l’hôpital. Concernant les prélèvements urinaires de ville, l’ensemble des laboratoires de la ville de Rennes ont été contactés par courrier afin de solliciter leur participation à l’étude. Au total, 6
Résultats
Mille huit cent trente-huit ECBU consécutifs de femmes de tous âges ayant une infection urinaire biologique ont été réalisés. Huit cent quatre-vingt-treize (48,6 %) ont été pratiqués au CHU Pontchaillou, chez des patientes hospitalisées, et les 945 autres (51,4 %) dans 6 laboratoires d’analyses biologiques médicales de ville (LABM2
Discussion
E. coli est l’espèce la plus fréquemment responsable d’infections urinaires [5]. Dans la population communautaire de notre étude, E. coli a été isolé dans des proportions équivalentes (70 à 80 % des isolats) à celles trouvées dans d’autres études épidémiologiques françaises et européennes [5], [6], [7], [8]. La fréquence d’isolement de E. coli lors d’infections urinaires chez les patientes hospitalisées variait selon les mêmes études entre 37 et 60 %, probablement en fonction de la spécificité
Conflits d’intérêts
V. Cattoir, O. Lemenand et O. Gaillot ne déclarent aucun conflit d’intérêt. B. Lobel est consultant pour le laboratoire Zambon France. A. Valot est médecin produit et responsable de la pharmacovigilance pour le laboratoire Zambon France.
Conflits d’intérêts [{(Financement)}]
Ce travail a été soutenu par le laboratoire Zambon, Issy-les-Moulineaux, France.
Remerciements
Nous exprimons notre reconnaissance aux biologistes des 6 laboratoires d’analyses biomédicales ayant recueilli des données, Mmes les Dr Even, Deguillard, Mom, MM. les Dr Coatanlem, Le Minou, Merveille et Mesnard.
Références (18)
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Decreased antibiotic susceptibility of Enterobacteriaceae causing community-acquired urinary tract infections in French Amazonia
2019, Medecine et Maladies InfectieusesCitation Excerpt :The most common bacteria observed in our study were E. coli (74.3%), K. pneumoniae (7.3%), CNS (6.1%), and Proteus mirabilis (4.2%). These findings were similar to those observed in the French literature [12–14]. In contrast, staphylococci were overrepresented in the bacterial ecology of cystitis (14.6%), including S. saprophyticus (12.2%) and S. aureus (3.7%).
Determinants of quinolone resistance in Escherichia coli causing community-acquired urinary tract infection in Bejaia, Algeria
2014, Asian Pacific Journal of Tropical MedicineEvaluation of antimicrobial susceptibility of enterobacteriaceae causing urinary tract infections in Africa
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