Durability of bonded cement-based overlays: effect of metal fibre reinforcement

Abstract

Cement-based bonded overlay is a frequently used technique for smoothing a damaged surface and/or restoring or improving the mechanical capacity of a structure by increasing its thickness. It is well established that the durability of such a repair is limited by its debonding from the substrate. Whatever the original cause of this debonding, there is general agreement that cracks cutting the repair layer (or any discontinuity such as joints or boundaries) are systematically involved. In situ repairs have demonstrated that reinforcement with commonly used contents of fibres effectively improves the durability of the repair. However, numerous trials under conventional laboratory conditions have failed to confirm the beneficial effects of the fibre reinforcement and three times as much fibre has been required to produce laboratory effects similar to those found in the field. This paper aims to explain this discrepancy. One part of the explanation may be that cracking due to length change (pre-cracking) is not likely to affect small laboratory specimens. Also, most of the laboratory tests have used monotonic loading (or monotonic straining) cases while fatigue loading would constitute a more realistic test. When such corrections are taken into account, a better understanding is obtained of the actual role of fibre reinforcement on the durability of cement-based repairs, as shown by the results and analysis presented here.

Résumé

Une technique courante de resurfaçage, de restaurer et/ou d'augmenter la capacité portante d'une structure est le rechargement adhérent avec un matériau à base de ciment. Il est bien connu que la durabilité de tels rechargements est limitée par leur décollement de leur base. Quelle que soit la cause originale de ce décollement, il est aussi bien acquis que la fissuration dans la couche de rechargement (ou toute autre discontinuité, comme les joints ou les bords) se retrouve systématiquement impliquée. Dans les conditions réelles d'exploitation il s'avère qu'un renfort par des fibres et à des dosages courants améliore la durabilité de telles réparations alors que des essais classiques de laboratoire peinent à montrer l'efficacité d'un tel renfort: il est constaté que des dosages trois fois plus élevés sont nécessaires pour escompter des résultats similaires à ceux obtenus in situ. Cette contribution vise à expliquer cette différence. D'un côté, les petites éprouvettes de laboratoire sont peu sujettes à la fissuration due aux variations dimensionnelles (pré-fissuration) et de l'autre des essais de laboratoire consistent à des sollicitations monotones alors qu'un chargement de fatigue est plus réaliste. Moyennant de telles corrections, les résultats présentés dans cet article ainsi que leur analyse apportent une meilleure compréhension du rôle réel d'un renfort par des fibres sur la durabilité des réparations à base de ciment.