Représentations de la mobilité dans le récit de soi contemporain au Canada francophone

Authors

  • Adina Balint

DOI:

https://doi.org/10.26522/vp.v17i1.2475

Abstract

Il existe une relation de complémentarité entre la mobilité culturelle (W. Moser) et la mobilité poétique au sens de la naissance d’un « esprit migrateur », selon Pierre Ouellet. Les deux notions s’appliquent principalement aux contextes de déplacements, de migrations, d’exils et de métamorphoses. En même temps, la notion de mobilité s’inscrit dans le cadre des nouvelles configurations du récit de soi : le récit de la mobilité a pour fonction de cerner de quelle manière un sujet est en mesure de circonscrire une identité propre dans l’espace. En témoigne l’apparition, depuis une vingtaine d’années, de récits de soi littéraires qui mettent l’accent sur le déplacement, et où interviennent des figures de l’hybridité culturelle. À partir de La Ballade d’Ali Baba de l’écrivaine québécoise Catherine Mavrikakis, en dialogue avec L’Énigme du retour de Dany Laferrière, cet article explore la poétique de la mobilité au niveau de la thématique et du discours narratif. Nous mettrons en lumière la capacité des sujets narratifs de se mouvoir dans un espace où les variables de la connaissance et de l’interprétation du monde sont multiples et engagent la rencontre avec l’altérité. Mots-clés : mobilité, récit de soi, Catherine Mavrikakis, Dany Laferrière, littérature québécoise contemporaine.

Published

2020-04-27

Issue

Section

La représentation du soi, dir. L. Gauvreau et H. Hakeem