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AccueilNuméros en texte intégral31L’enseignement du gallo

Résumés

Le gallo, langue romane de Bretagne, est enseigné du primaire au supérieur dans l’est de l’Académie de Rennes. La lutte contre l’échec scolaire a été sa motivation première. Actuellement, on est davantage dans une démarche d’apprentissage linguistique que de découverte patrimoniale. Le nombre modeste d’élèves, l’insuffisance du maillage, le recrutement de professeurs sont des points sensibles. L’option orale facultative au baccalauréat reste un atout pour le gallo. Ses locuteurs natifs sont au minimum 200 000. Le Conseil régional de Bretagne a reconnu le gallo en tant que langue régionale.

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Mots-clés :

Bretagne, gallo, langue romane
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Texte intégral

1Le gallo est la langue romane de Bretagne pratiquée dans les départements d’Ille - et - Vilaine, Loire - Atlantique, la partie est des Côtes - d’Armor et du Morbihan, ensemble de « pays » que l’on désigne sous le nom de Haute - Bretagne. Le terme de « patois » reste beaucoup plus répandu dans la population que celui de gallo. Sa présence publique régulière est très faible dans les médias. Les manifestations festives, les publications sont l’occasion d’en parler ou de le faire entendre.

  • 1 CERQUIGLINI, B. Les langues de France, avril1999. Téléchargeable sur : http ://www.dglflf.culture.g (...)

2Cette langue se trouve dans une situation paradoxale. Elle fait figure de privilégiée d’un côté puisqu’elle est la seule langue du domaine d’oïl à être présente au baccalauréat depuis 1984 à la suite de démarches associatives, de parent pauvre de l’autre, en raison de son exclusion de la liste des langues régionales retenues par le ministère de l’Éducation nationale et mentionnées dans l’arrêté ministériel du 5 mai 2005. Le Rapport CERQUIGLINI1 rendu en avril 1999 au ministre de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie et à la ministre de la Culture et de la Communication n’a pas été suivi sur ce point. Le gallo y figurait parmi les langues concernées par une éventuelle mise en application de la Charte Européenne des langues régionales ou minoritaires. Le gallo au baccalauréat est uniquement oral et facultatif, alors que les autres langues (basque, breton, flamand, alsacien, corse, occitan) peuvent faire l’objet d’un écrit.

  • 2 Cahiers de sociolinguistique, 1995, n°1 ; 1997 n°2 - 3 ; 2000 n°5, 2003 n°7 et 8 ; Presses universi (...)

3Le statut du gallo est problématique. La revue, Les Cahiers de sociolinguistique2, fondée en 1994 - 1995 à l’Université de Rennes 2 et consacrée aux mécanismes sociolinguistiques et à la théorisation du contact au sein de la francophonie, a participé activement aux réflexions tant langagières qu’identitaires sur la Haute - Bretagne. Les implications sociales et scolaires du gallo notamment ont fait l’objet d’études. L’introduction d’une langue populaire, rurale, à l’école ne va pas de soi pour bon nombre de personnes. Elle pose aussi aux enseignants la question du passage de la transmission orale, familiale de la langue à son apprentissage au sein du système scolaire. Quelle langue faut - il enseigner ? Quels contenus et méthodes doit - on mettre en place ? La réflexion sur ces points a évolué à mesure de l’affaiblissement des connaissances linguistiques initiales des élèves.

4Après un rapide historique de l’enseignement du gallo, on procédera à l’examen de sa situation actuelle, des questions qu’elle pose et de ses perspectives.

I. Émergence de l’enseignement du gallo

  • 3 Branche gallèse de la Fédération régionaliste bretonne.

5La question de l’enseignement du gallo a été posée pour la première fois dans les années 40 par « Les Compagnons de Merlin »3 dans un but essentiellement identitaire. Deux conceptions s’affrontent alors : les uns envisagent l’enseignement du gallo comme une aide à l’apprentissage du français ; mais les questions de son unification et de sa graphie se posent. D’autres y voient un danger de morcellement ou une tentative d’unification, synonyme d’uniformité. Plus généralement, cette idée d’enseignement se heurte aux « gallésants » ou aux « bretonnants », tenants d’une Bretagne celtique.

6Exit l’idée d’enseignement du gallo jusqu’ à la fin des années 70. Mais, entre temps, se sont fait jour des initiatives individuelles venues de quelques pionniers dans un contexte général de chasse au patois, au mauvais français, engagée depuis la fin du XIXe siècle. La motivation première est la lutte contre l’échec scolaire d’enfants issus de milieux populaires, ruraux. Elle passe par la prise en considération de ce que dit l’enfant. Le cas échéant, on signale la parenté entre le gallo et le français, un peu du prestige de la langue littéraire devant rejaillir sur le premier et davantage de considération sur l’élève qui gagne en confiance. Du côté de l’Etat, l’attribution de la Charte culturelle de Bretagne en 1977 est essentielle pour l’implantation de l’enseignement du gallo. Dans le préambule, il est question d’assurer à la langue bretonne, au parler gallo et à leurs cultures spécifiques, les moyens nécessaires à leur développement, y compris dans l’enseignement et à la radio - télévision. Le gallo y est qualifié de « parler » mais ainsi s’amorce une trajectoire qui le verra prendre place à tous les niveaux, du primaire au supérieur mais pas de manière définitive. L’option facultative aux baccalauréats généraux et technologiques sera d’abord refusée en 1983 au motif que le breton, langue régionale, figure déjà dans la liste des langues offertes au baccalauréat. Elle sera implantée en 1984. En 1991, l’IUFM prépare les étudiants soit à une épreuve facultative écrite de traduction, soit à une épreuve orale obligatoire de didactique. L’arrêté du 5 mai 2002 mettra fin à l’enseignement du gallo qui, en tant que langue d’oïl, n’est pas retenu au nombre des langues régionales.

7A l’Université de Rennes 2, entre 1981 et 2008, rattaché à des départements différents, il fera l’objet d’un enseignement à éclipses, même s’il continue à être un objet de recherches, notamment au niveau de l’université de Haute - Bretagne. Enfin, depuis la rentrée 2008, un cours est de nouveau ouvert grâce à une convention signée pour trois ans entre Rennes 2 et le Conseil régional de Bretagne. Le but est de « favoriser l’étude scientifique du gallo et son usage ». C’est une option facultative qui propose une approche sociolinguistique et surtout un apprentissage linguistique et culturel.

II. État de l’enseignement aujourd’hui

8En primaire, seul le secteur de Maure - de - Bretagne (Ille - et - Vilaine) est aujourd’hui concerné. Un professeur des écoles intervient 20 heures par semaine dans 50 classes au maximum, de la maternelle au CM2 (moins en CE2, CM1, CM2) soit 1300 élèves. Le collègue travaille sur la durée d’un trimestre parfois deux ou à l’année. Il y a plus de demandes qu’il ne peut en satisfaire. Enfin, depuis 2005, un poste d’animatrice formatrice a été créé par l’association Dihun Breizh afin de répondre aux besoins du premier degré de l’enseignement catholique dans l’est du département du Morbihan. Près de 3000 enfants de 39 écoles de Haute - Bretagne ont suivi des cours ou ont développé des projets autour du gallo.

9Le secondaire représente 15 sites répartis sur l’est des Côtes - d’Armor, du Morbihan et de L’Ille - et - Vilaine. On peut constater l’absence d’enseignement dans certaines zones telles que Vitré, Fougères, Redon et Rennes, pour ne rien dire de la Loire - Atlantique qui se trouve dans l’Académie des Pays de Loire. L’horaire hebdomadaire comprend une ou deux heures par groupe. L’enseignement par correspondance proposé par le CNED aux lycéens en 1991 a pris fin en 2001, le nombre d’inscrits étant trop faible. Le coût a certainement joué un rôle négatif. Il faut signaler l’existence d’un cours pour des élèves d’un lycée privé de Dinan, hors structure scolaire, et un enseignement préparatoire à l’option orale facultative de gallo au lycée privé de Loudéac.


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  • 4 Sources : Rectorat de l’Académie de Rennes et Association des enseignants de gallo.

10À la rentrée 2008, les moyens en heures sont les suivants4 :

11– 22 h en lycée - Loudéac : 5 h ; Lamballe : 5 h ; Dinan : 2 h ; Bain : 3 h ; Montfort : 3 h ; St Malo Jacques Cartier : 2 h ; Guer : 2 h.

12– 24 h en collège - Loudéac : 2 h ; Merdrignac : 1 h ; Plénée : 7 h ; Broons : 5 h ; Plémet : 2 h ; Bain : 5 h ; Romillé : 1 h ; Mauron : 1 h.

13Le nombre total d’heures est de 46, ce qui représente 1 poste à 18 h. Le reste est assuré en heures postes et heures supplémentaires.


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14Les enseignants en exercice sont au nombre de 7, dans le secondaire public. Leurs disciplines d’origine sont : l’histoire et la géographie (3), l’anglais (2), les sciences et vie de la terre (1), les sciences physiques (1). Ils sont, à l’exception d’un seul, « gallésants » d’origine. Dans les années 1982 à 1986, une formation théorique a été proposée par le biais d’un cours du CNEC, et de stages sur les notions de langue, dialecte, patois, sur la graphie, la culture. Un examen d’aptitude à l’enseignement du gallo a été organisé en 1985 mais il est tombé en désuétude. Un nouveau plan de formation a été mis en place à partir de 1986. Depuis, régulièrement, des stages, groupes de recherche et ateliers dans le cadre de la formation continue ont permis de suivre l’évolution de l’enseignement du gallo, de répondre notamment aux nouvelles exigences de l’épreuve au baccalauréat (corpus de textes, recherche d’une graphie commune, critères d’évaluation). Mais le temps consacré à la formation continue a été très sérieusement réduit (une journée tous les deux ans) et le primaire ne prend pas part à cette formation. L’association des enseignants doit donc assurer le relais. Cette situation explique en partie la difficulté à recruter de nouveaux enseignants parmi les collègues en poste. C’est pourtant actuellement le seul canal de recrutement.

III. Nombre d’élèves concernés par l’enseignement du gallo

15Effectifs des élèves à la rentrée 2008-2009 : 1 400 en primaire, 226 en collège, 233 en lycée.

16On observe une baisse des effectifs en collège sur la période 2000-2008 (- 74) pour plusieurs raisons : des cours ont été supprimés à cause du départ à la retraite des enseignants et le gallo n’entre pas en compte à ce jour pour l’obtention du Brevet des collèges. Un changement va s’opérer puisque la possibilité de présenter une option gallo en 2010 est envisagée. Les élèves devront avoir suivi 2 h de cours en 4e et 3e.

17Sur la même période, le lycée a connu une baisse (- 55). Sauf en terminales, les groupes par niveau sont rarement complets (15). Du collège au lycée, le suivi n’est que très partiellement réalisé (secteur de Loudéac). En seconde, de nouvelles options sont proposées aux lycéens : informatique, sciences de l’ingénieur par exemple, dont pâtissent des options comme le gallo. Enfin, un bon nombre d’élèves attendent de manière pragmatique de voir quels sont leurs résultats pour s’orienter vers une option facultative. C’est pourquoi on constate un afflux d’élèves en classes terminales. Il est difficile d’établir une continuité dans l’enseignement du primaire au collège. Ainsi le secteur de Maure qui offre une formation en primaire se trouve dans une zone où aucun cours n’existe dans le secondaire.

18La fluctuation du nombre d’élèves dans lequel les filles sont plus nombreuses que les garçons, peut être fonction du hasard des nominations, de la volonté des responsables des établissements scolaires, des horaires des cours parfois placés à des moments dissuasifs et des stratégies particulières des élèves.

19Là où un enseignement existe en primaire et maternelle, il ne fait pas l’objet d’un choix des élèves puisque les interventions se situent dans le cadre du projet d’école.

  • 5 Pratiques et représentations de la langue et de la culture régionales en Haute - Bretagne, Master 2 (...)

20Au collège et au lycée, les élèves se recrutent essentiellement dans des familles « gallésantes » ou qui marquent un intérêt pour la langue ou la culture de Haute - Bretagne (musique, danse, radios locales, contes, publications locales). Les liens intergénérationnels sont déterminants. Une enquête de 2005, menée dans le cadre du CREDILIF5 a montré qu’il y a au minimum 200 000 locuteurs du gallo sur la Bretagne historique (y compris la Loire - Atlantique). Il est pratiqué majoritairement par une population âgée. Les générations intermédiaires l’ignorent très souvent ou l’utilisent peu ou prou en fonction des situations : communication entre parents, voisins, fêtes, soirées contes. Le terme de « patois » reste beaucoup plus répandu que celui de gallo même si sa représentation évolue de manière favorable dans les familles qui le font apprendre à leurs enfants. Il reste un marqueur identitaire faible par rapport au breton.

21Au primaire, l’enseignement prend la forme d’une initiation à la culture et la langue par le biais de chants, de jeux, la découverte de la nature. Ils sont placés dans une démarche active comme le collectage de toponymes, comptines, lexiques spécifiques se rapportant à la vie quotidienne. La sensibilisation à la langue se fait aussi par le conte, le chant. Dihun Breizh utilise pour la découverte de la langue en maternelle la méthode Artigal. C’est à l’origine une méthode d’anglais traduite en gallo puis expérimentée pendant deux ans. Utilisant de petits sketches, elle place l’enfant dans des contextes lui permettant de donner rapidement un sens au texte, à la parole.

22Au collège, une heure d’option langue et culture « gallèses » est prévue. Elle propose une découverte du patrimoine culturel : littérature orale, habitat, mobilier, travaux, nourriture, noms de lieux, contes, légendes, devinettes, à partir de documents écrits ou audio - visuels, visites, enquêtes, et interventions extérieures. La langue fait l’objet d’un apprentissage visant à acquérir les capacités à comprendre une production orale ou écrite, à s’exprimer oralement et par écrit. Cette heure hebdomadaire est aussi pour les élèves l’occasion de se rendre compte que le gallo n’est pas du « patois ».

23Au lycée, l’enseignement est axé sur la préparation à l’option orale facultative. Progressivement, le dossier de type ethnographique réalisé par les élèves a été abandonné même si certains effectuent encore une recherche personnelle en marge de la préparation à l’option. Le travail s’effectue à partir d’un corpus de textes représentatifs de terroirs, genres : nouvelle, conte, BD, théâtre. Enfin, la démarche actuelle, commune à toutes les langues vivantes privilégie la capacité à communiquer à partir d’un document. En juin 2007, le rectorat a fourni à chaque examinateur une grille d’évaluation très détaillée pour la conduite de l’interrogation. Celle - ci comporte deux parties : présentation orale d’un document en continu, puis, dialogue avec l’examinateur. La note attribuée se situe au niveau B1 des compétences évaluées par rapport au Cadre européen de référence pour les langues. Une évolution radicale s’est donc produite qui a conduit à remettre en cause les contenus et les méthodes.


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24La question de la norme s’est progressivement posée. Quelle langue faut - il enseigner sachant que le gallo est une langue essentiellement orale sans tradition normative ? Le travail de J - P CHAUVEAU (1984), bien qu’il ne se situe pas dans une optique normative, a été d’une grande utilité. Il a analysé et justifié la diversité des prononciations et des formes grammaticales tout en citant les formes dominantes. À la question de la norme, une première réponse consiste à partir du lexique, des structures morpho - syntaxiques du parler local que les élèves connaissent, qu’ils entendent, qu’ils mémorisent dans leur entourage. Elle permet une compréhension rapide des textes et développe la capacité d’expression. Mais celles - ci tendent à se limiter, du fait d’un affaiblissement du nombre des locuteurs et de leurs connaissances. Enrichir l’expression par des emprunts aux autres parlers de Haute - Bretagne devient alors nécessaire. D’autre part, la valorisation de la diversité néglige la recherche d’une unité de la langue et de normes habituelles dans le cadre d’un enseignement scolaire. Il y a là un conflit entre « la recherche d’une langue centrale, compréhensible et l’existence d’une importante variation dialectale de fait. Mais le paradoxe est que cette variation accompagne la vitalité du gallo, la conditionne, semble - t - il. » (F. MANZANO, 2008, p. 46).

  • 6 Régis AUFFRAY, Le Petit Matao, Rue des Scribes Editions, 2007, Rennes.

25La question de la graphie se situe dans le droit fil des considérations précédentes. Les « gallésants » qui veulent écrire s’attachent en général à restituer de manière empirique leur prononciation au moyen de l’alphabet français. Il en résulte une multiplicité des graphies qui rendent difficiles la lecture et surtout l’apprentissage de l’écriture. Plusieurs graphies à visée unificatrice et normative sont aujourd’hui proposées. La première, chronologiquement, est E.L.G (Écrire le gallo) de l’association Maézoe développée par A. RAUDE. Elle privilégie l’étymologie, les formes anciennes pour affirmer l’autonomie du « britto - roman » et considère comme infondée toute référence au français. Si comme le dit J - Y URIEN, (1984, cours du CNEC, p. 9), toute graphie se développe entre deux pôles opposés, « les lois de l’industrie » et « l’emblème sacré d’appartenance », on peut considérer que E.L.G relève plutôt du second. Le Moga, nouvelle graphie proposée par Bertran ÔBREE, se situe à l’autre pôle. L’association des enseignants de gallo a retenu celle du dictionnaire de Régis AUFFRAY, Le Petit Matao.6 Elle est globalisante sans être saturée d’informations, permet une souplesse dans la prononciation et tient compte du fait que la graphie connue des lecteurs est celle du français. Son accès en est facilité.

26Cet aperçu de trente ans d’enseignement du gallo montre que la situation est instable. Après une période faste en termes de moyens et d’élèves entre 1982 et 2002, on peut considérer qu’il y a eu une phase de repli. Le nombre d’élèves, l’insuffisance du maillage, le recrutement de professeurs sont des points sensibles. L’indispensable développement de la production de documents pédagogiques est freiné par l’absence de structure spécifique. De même un conseil pédagogique particulier reste à mettre en place. Ce qui peut être retenu cependant, c’est le changement positif de perception du gallo par les élèves ainsi que dans leur entourage - même s’il est difficile d’en mesurer l’effet sur la pratique - le souci de concilier la diversité et l’unité de la langue dans le cadre de son apprentissage sans oublier les avancées dans le domaine de la recherche. L’option au baccalauréat reste un atout pour sa promotion et son développement. Le Conseil académique des langues régionales a accordé un siège à l’association des enseignants de gallo. Le Conseil régional de Bretagne l’a reconnu en tant que langue régionale en 2004 dans sa résolution de politique linguistique pour la Bretagne. Il a affirmé sa volonté de promouvoir son enseignement et la recherche : c’est un point essentiel pour l’avenir du gallo.

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Bibliographie

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Notes

1 CERQUIGLINI, B. Les langues de France, avril1999. Téléchargeable sur : http ://www.dglflf.culture.gouv.fr/lang-reg/rapport_cerquiglini/langues-france.html

2 Cahiers de sociolinguistique, 1995, n°1 ; 1997 n°2 - 3 ; 2000 n°5, 2003 n°7 et 8 ; Presses universitaires de Rennes.

3 Branche gallèse de la Fédération régionaliste bretonne.

4 Sources : Rectorat de l’Académie de Rennes et Association des enseignants de gallo.

5 Pratiques et représentations de la langue et de la culture régionales en Haute - Bretagne, Master 2 LLC, Europe, francophonie, Université de Rennes 2, enquête sociolinguistique sous la direction de Philippe BLANCHET.

6 Régis AUFFRAY, Le Petit Matao, Rue des Scribes Editions, 2007, Rennes.

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Pour citer cet article

Référence papier

André Le-Coq, « L’enseignement du gallo »Tréma, 31 | 2009, 39-45.

Référence électronique

André Le-Coq, « L’enseignement du gallo »Tréma [En ligne], 31 | 2009, mis en ligne le 01 septembre 2011, consulté le 19 avril 2024. URL : http://journals.openedition.org/trema/942 ; DOI : https://doi.org/10.4000/trema.942

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Auteur

André Le-Coq

Professeur de gallo

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Droits d’auteur

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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