Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Le Tréhala, une drogue à la croisée des chemins

[article]

Année 2009 362 pp. 163-172
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 163

Le tréhala 163

Revue d’histoire de la pharmacie, LVII , N° 362, 2e trim. 2009, 163-172. Le Tréhala, une drogue à la croisée des chemins

par François Tillequin*

L a comparaison des différentes éditions de l’Histoire naturelle des drogues simples de Nicolas Guibourt (1790-1867) se révèle des plus intéressantes pour qui désire connaître les dates d’introduction de diverses drogues en Europe occidentale au XIXe siècle. En France, en effet, cet ouvrage a connu sept éditions successives dont les dates de parution s’échelonnent de 1820 à 1876. Les trois premières d’entre-elles, intitulées Histoire abrégée des drogues simples,

sont éditées chez Méquignon-Marvis en 1820, 1826 et 1836. Elles ne comportent que deux volumes et constituent un dictionnaire abrégé des drogues d’origine végétale, animale et minérale les plus utilisées, conçu dans la tradition du XVIIIe siècle1-3. L’esprit même de l’oeuvre change radicalement à partir des quatrième et cinquième éditions, toutes deux éditées chez Baillère et datées des années 1849-51. L’ouvrage comprend désormais quatre tomes pourvus d’illustrations et prend l’allure encyclopédique des grands traités du XIXe siècle4, 5. Toutes les drogues connues de l’auteur y sont décrites, le plus souvent sur la base des collections du Laboratoire ou du droguier personnel de Guibourt, qui mène, depuis sa nomination comme professeur à l’École supérieure de pharmacie de Paris, une intense politique d’acquisition, par achats, dons ou échanges, grâce à un réseau bien établi et étendu mondialement de collègues, d’élèves et de correspondants. À partir de ces deux éditions, la description des caractères morphologiques et microscopiques de chaque drogue est accompagnée, s’il y a lieu, d’une discussion approfondie de son origine botanique. La composition est également précisée lorsque des études chimiques ont été réalisées. La sixième édition paraît en 1870-71, trois ans après la mort de Guibourt (1867). Elle est éditée par son successeur, Planchon, d’après les notes de l’auteur6. Enfin, la septième et dernière édition de l’ouvrage, complétée par Planchon, sortira des presses en 18767.

* Laboratoire de Pharmacognosie de l’Université Paris Descartes, UMR/ CNRS 8638, Faculté de Pharmacie, 4 awvenue de l’Observatoire, 75006 Paris

é tude

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw