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Notes autour de Parmentier

[article]

Année 1987 275 pp. 307-318

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NUTES AUTOUR DE PARMENTIER

I. LA « PARMENTIERE »

DEPUIS un article de M. Bouvet en 1957, on sait que l'attribution du nom de « parmentière » à la pomme de terre serait due au comte de Neufchâteau. Dans une lettre du 23 floréal an V (12 mai 1797), ce dernier signale à Parmentier que, rééditant son Poëme des Vosges, il en a profité pour « baptiser » la pomme de terre du nom de son correspondant : dans une note à cet ouvrage, il écrit que « les grands et louables efforts » de Parmentier « pour perfectionner et étendre la culture et les divers usages de cette admirable racine semblèrent mériter qu'elle portât son nom et fût appelée parmentière ». Et dans un hommage en vers à Parmentier reproduit dans le Journal de Pharmacie de 1817, ce même terme lui fournit une rime riche l.

Il serait intéressant de suivre l'histoire de ce mot. Je ne puis ici que poser quelques jalons.

En 1818, a lieu à Bordeaux une séance solennelle pour la distribution des primes accordées par le roi aux agriculteurs qui ont le mieux cultivé « la parmentière » — occasion pour le pharmacien François Lartigue d'exposer un mémoire sur ce tubercule 2.

En 1 820, dans sa plaquette Notices sur les pâtes féculentes de pommes de terre fabriquées par J.-B. Wattebled 3, ce dernier n'emploie pas lui-même le terme de « parmentière », mais on l'y trouve dans une expression périphras-

Manuscrit reçu le 1er août 1987.

1 . Maurice Bouvet : Le sénateur comte François de Neufchâteau, parrain de la « parmentière », R.H.P., t. XIII, 1957, p. 152-153.

2. Signalé par Sylvie Arléry, Le pharmacien François Lartigue (1767-1842), les débuts de l'industrie chimique à Bordeaux, Thèse Dipl. d'État Dr en Pharm., Bordeaux II, 1987, p. 80.

3. Titre complet : Industrie française. Brevets d'invention. Notices sur les pâtes féculentes de pommes de terre, fabriquées par J.-B. Wattebled à qui la Société royale et centrale d'Agriculture a décerné une médaille d'or dans sa séance publique du 29 mars 1818, pour la fabrication en grand de Fécules de Pommes de terre et Farine végétale. Ces pâtes sont désignées sous le nom de : sagou français, semoule de sagou, riz, fleur de riz salep, tapioca et arrow-root ; dans lesquelles on trouve la manière de les employer et quelques extraits et certificats qui en attestent les propriétés, les uns donnés à M™ V™ Chauveau, et les autres au Sr Wattebled pour addition et leur perfectionnement. — Paris, impr. de V. Renaudière, 1820, in-8°, 31 p.

REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE, XXXIV, N° 275, DÉCEMBRE 1987.

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