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Un nouveau sondage sur la terrasse d'El Ouad, Israël

[article]

Année 1986 12-1 pp. 21-38
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PALÉORIENT, vol. 12/1-1986

UN NOUVEAU SONDAGE

SUR LA TERRASSE D'EL OU AD,

ISRAËL

F.R. VALLA, O. BAR-YOSEF, P. SMITH, E. TCHERNOV et J. DESSE

Il serait sans doute superflu de présenter longuement le gisement d'El Ouad. Après avoir échappé de justesse aux carriers grâce aux sondages conduits par Charles Lambert pour le Département des Antiquités du Mandat britannique, le site fut rendu fameux, avec les gisements voisins de Taboun et de Skhul, sous le nom de Grottes du Carmel, par les fouilles de D.A.E. Garrod. De 1929 à 1933, la grotte, un couloir d'environ 90 m de long, et la terrasse qui précède, firent l'objet de travaux intensifs et révélèrent une séquence étendue du Paléolithique moyen au Natoufien. En 1980-81 une petite vérification fut entreprise sur la terrasse par deux d'entre nous (O.B.-Y. et F.R.V.) : c'est de cette opération que nous voudrions rendre compte ici.

La terrasse d'El Ouad se présentait, selon Garrod, comme un talus de 55 m de rayon dont le sommet formait un replat jusqu'à environ 9,5 m du porche de la grotte, puis rejoignait rapidement le niveau de la plaine. La pente était en partie couverte de figuiers de barbarie (1). A la limite inférieure de la zone fouillée un dépôt rouge-clair, quasi stérile, recouvrait le sol rocheux. Ailleurs, celui-ci portait directement la couche B, décrite comme une terre rouge sèche, devenant plus dure vers la base et formant par place de minces filets de brèche au contact du rocher. Les pierres abondaient, y compris de gros blocs détachés de la falaise. Les sédiments se montraient assez homogènes, mais, sauf vers l'entrée de la grotte, le matériel permettait de distinguer deux unités dont la plus ancienne, B.2, atteignait jusqu'à 3 m d'épaisseur et était assignée au

Natoufien ancien, tandis que B.l, qui ne dépassait pas 0,60 m, aurait appartenu au Natoufien récent (2). Sur cet ensemble reposait une couche de terre brune sèche, épaisse de 1,20 m au sommet de la terrasse mais qui s'amincissait jusqu'à 0,30 m au pied de la pente, et qui contenait en grande quantité des fragments de calcaire anguleux (3). De nombreux tessons justifiaient une attribution aux périodes couvrant le Bronze ancien à l'âge actuel mais la plupart des objets indiquaient plutôt un Natoufien remanié.

On sait que ces observations n'ont pas été unanimement acceptées et que la stratigraphie d'El Ouad s'est trouvée longtemps au cœur d'un débat sur les étapes du Natoufien. Il était donc souhaitable, pour résoudre le problème, de retourner sur le gisement. C'est ce qui fut fait en trois courtes sessions, du 23 au 28 mars et du 4 au 10 décembre 1980, puis du 2 au 6 juillet 1981. L'objectif était de retrouver, si possible, les couches décrites par Garrod et d'échantillonner leur contenu. Pour ce faire, les seuls dépôts aisément accessibles se trouvent à l'est des anciennes fouilles où des couches apparemment épaisses font replat au pied de la falaise et descendent vers le ouadi el-Mughara. Immédiatement devant la grotte le roc est partout à nu; au-delà, la couverture de figuiers de barbarie qui a arrêté Garrod subsiste encore. Vers le sud-ouest le rocher se redresse et conduit aux grottes de Jammal et de Taboun.

Après carroyage, un sondage de 4,50 m2 fut implanté sur la pente du talus conservé (carrés S. 10,

(1) GARROD and BATE, 1937 : 5. (2) Ibid. (3) Ibid. 9-10. 6.

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