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VI. L'influence des attitudes et de la personnalité sur la perception

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Année 1949 51 pp. 237-248
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VI

L'INFLUENCE DES ATTITUDES ET DE LA PERSONNALITÉ SUR LA PERCEPTION

par Paul Fraisse

Le problème de la perception demeure au centre des préoccupations des psychologues et l'étude de ces processus fournit toujours la base des théories psychologiques. La perception, cette « saisie » de tout le milieu dans lequel vit l'homme — y compris son corps — offre une possibilité illimitée de compréhension de ses fonctions, d'autant mieux que nous pouvons faire varier à volonté les stimulations qui constituent notre environnement. La psychophysique, les recherches des gestaltistes ont été conduites selon ce principe que Bruner et Postman (2) qualifient aujourd'hui de formaliste.

Les expérimentateurs se préoccupaient des changements produits dans l'expérience phénoménale des sujets ou dans leur comportement, en modifiant les conditions de stimulation et en s' efforçant d'éliminer l'influence de l'expérience et celle de variations de la motivation. Les excellents observateurs de l'école de Würzbourg avaient bien montré l'influence des attitudes des sujets sur la vitesse perceptive ou sur la sélection des données, mais les études sur la perception ne s'étaient pas développées dans cette direction. Le succès des tests projectifs met aujourd'hui en pleine lumière l'influence que peuvent jouer les variations de motivation et plus généralement la structure de la personnalité sur les processus perceptifs. Au cours de ces dernières années de nombreuses recherches de type fonctionnel, pour conserver le vocabulaire des auteurs déjà cités, se sont efforcées de montrer comment pouvaient varier les données perceptives lorsqu'on modifiait non plus les stimulations mais au contraire les attitudes, les motifs et les types de personnalité des sujets.

La publication, par le Journal of Personality (septembre et décembre 1949) d'un symposium consacré aux relations entre la

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