Abstract
Purpose: Several studies show that malnutrition is prevalent in health care facilities, especially among elderly patients and nursing home residents. Although validated screening tools exist, little evidence exists on the feasibility of implementing nutrition screening in health care facilities. We examined New Brunswick health care professionals’ perceptions of and practices involving nutrition screening in elderly clients, as well as barriers to screening.
Methods: A survey was conducted with questionnaires intended for physicians, nurses, and dietitians.
Results: Participants were 457 health care professionals (physicians, 34.6%; nurses, 50.3%; dietitians, 15.1%). Perceptions of nutrition screening varied. For example, most nurses (94.7%) and dietitians (98.5%) indicated that screening was important/ very important, while only 63.5% of physicians indicated this. Screening methods also differed among professionals and few used a screening tool. Several barriers to implementing nutrition screening were reported, such as lack of time, lack of professional resources, and clients’ short stays.
Conclusions: These findings will help professionals address the feasibility of implementing standardized screening tools in health care facilities. A more consistent and systematic approach for detecting populations at high nutritional risk may result.
Résumé
Objectif: Plusieurs études montrent que la malnutrition est répandue dans les hôpitaux et les foyers de soins, en particulier chez les personnes âgées. Des outils de dépistage validés existent. Toutefois, il y a peu de données probantes sur la faisabilité de l’implantation du dépistage nutritionnel dans ces milieux. Nous avons examiné les perceptions et les pratiques des professionnels de la santé du Nouveau-Brunswick reliées au dépistage nutritionnel chez les personnes âgées, de même que les éléments qui y font obstacle.
Méthodes: Un sondage employant des questionnaires a été mené auprès de médecins, infirmiers et diététistes.
Résultats: Un groupe de 457 professionnels de la santé, composé à 34,6% de médecins, à 50,3% d’infirmiers et à 15,1% de diététistes, a participé à l’étude. Les perceptions au sujet du dépistage nutritionnel variaient. Par exemple, la plupart des infirmiers (94,7%) et diététistes (98,5%) considéraient le dépistage important ou très important, comparativement à 63,5% des médecins. Par ailleurs, les méthodes de dépistage différaient, et peu de professionnels rapportaient dépister à l’aide d’un outil. Plusieurs obstacles à la mise en oeuvre du dépistage nutritionnel ont été signalés, dont le manque de temps et de ressources professionnelles, et la courte durée de séjour.
Conclusions: Ces résultats aideront les professionnels à mettre au point des stratégies pour mettre en oeuvre des outils de dépistage standards dans les établissements de soins de santé. Les populations à risque nutritionnel élevé pourront ainsi être dépistées systématiquement et de manière cohérente.