Station Biologique de Roscoff
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CBM - Cahiers de Biologie Marine
Lophoura edwardsi (Sphyriidae: Siphonostomatoida), a parasite of Coelorinchus caelorhincus (Macrouridae) from the Central Mediterranean
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Authors:
Keywords:
spatial distribution; deep-sea parasite; epidemiology; mesoparasite; central mediterranean
Abstract:
Hollowsnout grenadier (Coelorinchus caelorhincus) collected from several locations in the Strait of Sicily (southern Sicilian coasts) were examined for the presence of Lophoura edwardsi, a parasitic copepod. A total of 94 out of 924 C. caelorhincus were parasitized. Each parasite was attached with the cephalosome buried deep in the dorsal musculature of the host. The parasite caused skin ulceration and deep lesions resulting in granulomatous and inflammatory reactions extending deep into the musculature of the host. A longitudinal gradient (W-E) in parasite presence was detected with prevalence ranging from 0 to 34.6%. This study establishes the record for the shallowest finding of the genus Lophoura, just below 100 m. A negative correlation was found between prevalence vs depth and host length. No copepods were observed on C. caelorhincus longer than 70 mm (pre-anal length). Epidemiological data from experimental trawl surveys combined with GIS modelling of marine parasites might result in better management of marine resources. The wide spatial coverage, such as that investigated by MEDITS trawl surveys, may allow a distribution analysis of marine parasites that would prove to be extremely useful in identifying deep-sea fish stocks.
Résumé :
Lophoura edwardsi (Sphyriidae : Siphonostomatoida), un parasite de Coelorhincus caelorhincus (Macrouridae) de Méditerranée centrale. Le grenadier raton (Coelorinchus caelorhincus) récolté dans plusieurs endroits du détroit de Sicile (côtes méridionales siciliennes) a été examiné pour le copépode parasite Lophoura edwardsi. Au total, 94 sur 924 C. caelorhincus ont été parasités par des copépodes. Chaque parasite était attaché avec son céphalosome profondément enterré dans la musculature dorsale de l'hôte. Le parasite a également causé une ulcération cutanée, une réaction granulomateuse, développant des lésions profondes et larges et une réaction inflammatoire musculaire. Un gradient longitudinal (O-E) dans la présence du parasite a été détecté avec des prévalences allant de 0 à 34,6%. Cette étude est aussi le premier signalement du genre Lophoura au-dessus de 100 mètres. Une corrélation négative a été observée entre la prévalence et la profondeur et la longueur de l'hôte. Aucun copépode n'a été observé sur C. caelorhincus de plus de 70 mm (longueur pré-anale). Les données épidémiologiques provenant des relevés de chalutages expérimentaux combinés à la modélisation SIG du parasite marin pourraient être très utiles pour une meilleure gestion des ressources marines. Une vaste couverture spatiale, telle que celle menée par les suivis de chalutage MEDITS, peut permettre une analyse de distribution des parasites marins très utile pour identifier les stocks de poissons d’eau profonde.
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