Abstract

Abstract:

The early modern Hudson’s Bay Company (HBC) built a form of Christianity that was decidedly corporate in its design. Unlike the way Catholicism in the French fur trade was deployed to achieve imperial as well as commercial ends, Christianity in the HBC was positioned exclusively with commerce in mind. This meant it was used not to colonize Indigenous cultures or spaces but to control and protect the company’s overseas resources and support corporate relations in London. Even when this use changed in the early 1800s as baptism and religious education was offered to mixed-ancestry children of company men, the corporate agenda remained at the heart of the company’s use of religion. The history of religion in the early modern HBC underlines that the company’s identity and aspirations at this time were commercial rather than imperial.

Abstract:

La Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) du début de l’ère moderne a mis en place une forme de christianisme qui était résolument corporatiste dans sa conception. Contrairement aux usages du catholicisme dans le cadre de la traite des fourrures française, déployé à des fins impériales et commerciales, le christianisme de la CBH était conçu dans une optique exclusivement commerciale. Cela signifie qu’il était non pas utilisé pour coloniser les cultures ou les espaces autochtones, mais plutôt pour contrôler et protéger les ressources de la compagnie situées à l’étranger, tout en soutenant les relations de l’entreprise à Londres. Même si cette utilisation a changé au début des années 1800, lorsque le baptême et l’éducation religieuse ont été accordés aux enfants des hommes de la compagnie issus de familles mixtes, les objectifs commerciaux sont demeurés déterminants dans la pratique de la religion au sein de la compagnie. L’histoire de la religion dans la CBH au début des temps modernes montre que l’identité et les aspirations de la compagnie à cette époque étaient plus commerciales qu’impériales.

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